Le gouvernement Charest n'a pas osé affronter le puissant groupe d'intérêt des organisations syndicales du secteur public. Ce pouvoir d'achat qu'il lui garantit proviendra pour l'essentiel de l'impôt de contribuables de la classe moyenne, des orphelins politiques dont aucun parti ne protège les intérêts, et qui ne jouiront pas du même privilège. Pour le reste, leurs augmentations salariales seront assumées par une croissance encore plus accélérée de la dette. --- Jean-Jacques Samson