- L’obligation d’indiquer une date limite de livraison en cas de vente à distance.
La mesure vise à éviter la pratique qui consistait à fournir des dates de livraison « indicatives » ou encore des délais « d’expédition ». - Des coordonnées téléphoniques effectives et une assistance non surtaxée.
Le professionnel devra fournir « des coordonnées téléphoniques permettant d’entrer effectivement en contact avec lui ». - Une information améliorée sur le droit de rétractation.
Le texte de l’article L. 121-18 du Code de la consommation a été modifié pour que le consommateur soit désormais informé, non seulement de l’existence d’un droit de rétractation, mais aussi de « ses limites éventuelles ou, dans le cas où ce droit ne s’applique pas, [de son] absence ». - Une clarification des règles relatives au remboursement en cas d’exercice du droit de rétractation.
Le texte précise que le professionnel est tenu de rembourser au consommateur « la totalité des sommes versées » - Des modalités de remboursement par un moyen de paiement et non plus obligatoirement par avoir, mettant ainsi un terme à cette pratique courante.
- L’obligation d’indiquer une date limite de livraison en cas de vente à distance
D’après l’UFC Que Choisir, cette mesure est généralement respectée. A la FEVAD, le délégué général Marc Lolivier considère que ce principe était déjà appliqué avant la loi Chatel, qui n’a donc pas changé grand-chose. - Des coordonnées téléphoniques effectives et une assistance non surtaxée
A la Fevad, on explique que la mise en place d’un numéro non-surtaxé a coûté cher aux petits comme aux gros commerçants (délocalisations, lignes plus petites et souvent occupées…).
Le temps d’attente, lui, n’est pas forcément gratuit. - Une information améliorée sur le droit de rétractation
Pour l’UFC – Que Choisir, cette mesure n’est évidemment pas une mauvaise idée mais n’empêche pas les consommateurs d’être souvent induits en erreur.
En soi, depuis l’entrée en vigueur de la loi, peu de choses ont changé en matière de délais de rétractation. Le délai minimum reste de 7 jours, « ce qui est habituellement suffisant pour tester le produit ». - Une clarification des règles relatives au remboursement en cas d’exercice du droit de rétractation.
La loi Chatel n’a fait que confirmer les directives européennes. Désormais, les sites doivent effectuer le remboursement en « vraie » monnaie, et non plus par un avoir.
Le taux de satisfaction lors d’un achat en ligne est resté extrêmement élevé ces six derniers mois : entre 96 % et 98%.
Sources :- journaldunet
- foruminternet.org
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