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Lumière du Louvre

Publié le 08 juillet 2010 par Réverbères
Lumière du LouvreToutes photos : FMG © 2010
Paris. La ville lumière. Elle l’est. S’y retrouver pour quelques jours alors que le soleil y brille de mille rayons, c’est une garantie absolue de bons moments. Alors, on en jouit.
Paris est loin de m’être inconnue. J’y ai fait plusieurs incursions, relativement courtes chacune, mais qui m’ont déjà permis de voir l’essentiel. Je restais néanmoins avec une frustration : je n’étais jamais entré dans le Musée du Louvre. J’avais plus d’une fois été ébloui par l’audace de cette pyramide de verre dans un site classique. La pyramide est bien sûr éminemment moderne par ses panneaux de verre, mais elle témoigne aussi de l’Antiquité la plus profonde. Une belle réussite architecturale que je n’avais jamais eu l’occasion de voir de près.
Nous en sommes à 5 minutes à pied et – lorsque nous avons terminé notre maigre installation – c’est tout naturellement que nous avons rejoint ce temple de l’art. Au départ, simplement pour voir et se promener. Mais c’était mercredi, et il y avait une nocturne. Nous n’avons pas résisté longtemps et nous avons eu bien raison.
Le Louvre, c’est immense. Tout comme les tableaux qu’on peut y voir. Tout comme le nombre de tableaux et d’œuvres qui le parsèment. Nous n’y avons passé que deux ou trois heures. Autant dire que nous n’avons rien vu, même si nous avons vu les « essentiels »… relativement décevants pour certains. La Joconde a un sourire splendide, mais cachée derrière sa vitre de verre inabordable, elle ne se laisse pas autant découvrir que sur une carte postale. Mais il faut la voir. Dans la même salle, j’ai été beaucoup plus subjugué par la beauté érotique de Flore, de Paris Bordon (1500-1571), voire par la grandeur des Noces de Cana, de Véronèse (1528-1588).
Lumière du Louvre
Plus loin, j’ai eu une belle émotion à voir en vrai la Vénus de Milo. Elle est si gracieuse, alors même qu’elle n’a plus que ce qu’elle a !
Lumière du LouvreMais, oserais-je l’avouer, il y en avait trop. Trop de beauté. Trop d’œuvres. Trop d’art. Alors, quand au détour d’un escalier, j’ai vu cette vitre sale laisser découvrir la beauté du soleil, de l’eau, des loisirs et de l’art, j’ai ressenti ma véritable émotion. Ce coin délaissé était d’une merveille infinie. Je l’ai saisi tel qu’il était. Simple et irréel. Je n’oublierai jamais cette lumière.

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