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Sur tout et rien...

Par Ananda

La famille, on ne la choisit pas. Pour des raisons plus qu’évidentes.

L’amour non plus, il vous tombe dessus. Contraint par l’attirance physique.

Un ami ? Ce sont les affinités qui le choisissent à notre place.

La vie est un grand sac vide qu’il nous appartient de remplir.

L’Homme aspire à la liberté. Lui, si déterminé, contraint !

L’Esprit des Lumières s’est trompé ; un Être Humain universel, cela reste une notion abstraite, vide. Pas plus qu’il n’y a d’être humain indépendant de son histoire personnelle, de sa famille, de ses lignées ancestrales, il n’y a d’être humain indépendant de son époque ou de son (ses) appartenance(s) culturelle(s). Certes, insister sur les différences entre les Hommes peut s’avérer dangereux (l’Histoire nous l’a largement prouvé). Mais pour autant, nier les mêmes différences n’est pas moins pervers. Il faut se garder, se méfier (me semble-t-il) de certains modèles universalistes. Car on peut autant rejeter l’altérité au nom d’un particularisme hostile qu’au nom d’un universalisme (tout aussi hostile). Toute vérité concernant l’Homme est une vérité complexe. Irréductiblement, nous sommes et restons (et demeurons) « tous parents et tous différents ».

L’universalisme ne peut-il pas être vu, en fin de compte et par certains côtés, comme une réaction à l’embarras que fait naître la différence ? L’ « égalité » n’est-elle pas en un sens une vue de l’esprit ? Certes, si elle se limite au strict  champ juridique, tout va bien. Mais on l’entend, dans trop de bouches, assimilée au « tous pareils », qui, lui, n’est ni souhaitable, ni réalisable, parce qu’il n’est tout simplement pas réaliste.

L’Homme, différent des animaux ?

Qu’est-ce qui nous autorise à le dire ?

Nous sommes nous-mêmes juges et parties. Ce n’est jamais que l’Homme qui parle de l’Homme…

Pour mieux voir, il faudrait un regard extérieur.

L’Homme a développé certaines facultés. Mais celles-ci existaient, en germe, chez l’animal.

L’Homme n’est pas exempt d’instincts, de conditionnements. Ni même de réflexes.

Il a juste un néocortex plus développé, mais développé à partir de celui des mammifères.

Peut-être sa grande « chance » fut-elle d’être un primate hyper-social.

Et la conscience ? Elle n’est apparue que parce qu’elle était POSSIBLE.

Et puis, elle éclaire le monde au travers de ses PROPRES perceptions…un peu, au fond, à la manière d’une lampe qui serait une lampe-torche.

Et puis, la logique ? N’était-elle pas déjà présente dans la nature ?

L’Homme, un dépassement de l’animal ?

Ce qui me gêne, c’est que c’est lui qui le dit.

Pourquoi ne pas penser plutôt un « prolongement, une extension fractale de l’animal » ?

Enfin, un idéal à proposer aux jeunes d’aujourd’hui : la France, celle de Jules Ferry, de Pétain, de De Gaulle ! La Patrie qui chante La Marseillaise et faucha des millions de jeunes hommes dans les inoubliables boucheries de Napoléon, les deux guerres mondiales du XXe siècle (particulièrement la Grande Guerre) et, pour finir, les guerres qui visaient à maintenir l’Empire colonial français. La testostérone reste l’avenir de l’Homme, et, avec elle, la restauration de l’Esprit National.

Sonnez, clairons , l’américanisation est là, qui nous menace !

Allons zenfants, la mondialisation gomme notre Identité !

Chargez ! Le cosmopolitisme et le changement de couleur nous guettent !

Comme notre aïeul l’Empire Romain, nous voici menacés de toutes part : par les Nordiques barbares qui causent Anglais, par les Sarrazins non moins barbares qui hissent le drapeau de leur religion, par ceux mêmes qui bénéficièrent pourtant de nos « missions civilisatrices » !

L’Homme est prisonnier des frontières de son corps, des limites et des diktats de sa condition de vivant. De ses comportements induits par les hormones et par la structure de son cerveau à trois étages – si complexe soit ce dernier.

Il a, en lui, de forts instincts : instinct sexuel, instinct mimético-social, instinct territorial…

Que l’on ne vienne pas nous dire qu’il s’agit là de liberté !

Avec sa conviction que sa quête de paix et d’amour est mystique et grandiose, il me fait rire !

De même, avec son impression que sa dominance le grandira !

Je ne saurais dire exactement ce qu’est l’Homme mais ce dont je suis, au moins, sûre, c’est que c’est un mégalo de première bourre !

Allez savoir si le moteur du « progrès humain », ce n’est pas, en fin de compte, la mégalomanie !

P.Laranco


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