Apprenant, hier, vendredi 9 juillet 2010, que Nicolas Sarkozy interviendrait durant une bonne heure, lundi soir (jour anniversaire de la victoire des bleus en Coupe du Monde de football – oui, il aime bien les symboles de winners, le chef de l’Etat ..) sur France 2 et qu’il serait, en outre, interrogé par David Pujadas, je ne pus résister à la tentation.
Moi qui répugne à laisser des commentaires sur ces sites d’informations dites "traditionnelles", allez savoir pourquoi, la chaleur, peut-être, cet été longtemps espéré qui, de fait, nous rend hilares, absurdes et vaguement insouciants, cette fois, j'y allai frénétiquement, tapotant vorace sur mon clavier !
Pensez ! Sarkozy interrogé (à sa demande) par Pujadas sur l’actualité capricieuse, et plus particulièrement sur cette affaire abracadabrantesque classée Bettencourt/Woerth et destinée faire “pshiiiit”, ça méritait bien une aimable participation !
Or, donc, excité, je postai un commentaire enflammé, court, délicatement précis, et, soucieux de ne pas faire les choses à moitié, je portai mon dévolu sur le meilleur d’entre eux, la crème des crèmes, soit Le Figaro.fr., le canard des Mougeotte’s boys.
J’étais plutôt fiérot de mon commentaire. L’avait de la gueule. Pas "fasciste" pour un sou, ni emprunt d’un esprit nauséabond des "années 30". Non, non ! Juste pas piqué des hannetons.
Me suis même dit : ils vont être tordus de rire, les gars du Figaro. Eux qui doivent pas rigoler tous les jours avec Rioufol. Pas plus avec Sarkozy, qui, à c’qu’il paraît, les surveille et traque comme le lait sur le feu.
Me suis trompé.
La preuve :
Proposer un journaliste (Plenel) pour questionner le chef de l'Etat, c’était pourtant super drôle.
Non ?