Le lendemain matin, nous avons dû nous lever tôt(décidément, qu'est-ce que nous le sollicitons ce petit réveil) pour le programme touristique qui faisait partie de la formule « homestay sur une île ». Nous craignions le pire mais nous avons été agréablement surprises. Ça change tout d'être les seules touristes. Nous avions notre guide francophone rien que pour nous (elle n'a pas chômé avec toutes nos questions) et nous étions les seules sur la majeure partie des endroits où elle nous emmenées. En haute saison, ça doit être une autre affaire...
Nous avons commencé par la visite de diverses fabriques artisanales sur une île voisine.
La fabrication des feuilles de riz (qui servent à faire, entre autres, les rouleaux de printemps),
phase séchage
des caramels au lait de coco et des gâteaux de riz soufflé n'a plus de secrets pour nous.
Pour ne rien gâcher (et pour nous faire acheter), la dégustation était incluse dans le prix.
Les Vietnamiens sont impressionnants : ils tirent le maximum des ressources agricoles de leur pays. Il n'y a pas grand-chose à part le riz et les noix de coco, mais il faut voir toutes les manières dont ils les transforment, n'en gâchant pas une seule partie! Le combustible pour la marmite de caramel de lait de coco n'était autre que l'écorce de la noix, et pour les préparations à base de riz, je vous laisse deviner...
un des usages possibles de l'écorce de la noix de coco: protège-théière . Mais celui que je préfère, c'est quand même collier...
Un bateau à rames nous a ensuite conduites sur une île-verger
c'est ce qui s'appelle avoir l'air d'une couillonne de touriste qui veut se la jouer « local » mais on ne m'a pas laissé le choix, on me l'a fichu d'office sur la tête, ce truc!
où, lors de la balade à vélo au programme, nous sommes passés devant des jaquiers avec leurs mammouths de fruits.
ils ne doivent peser qu'une dizaine de kilos ceux-là mais ils en imposent déjà.
Dernière étape sur l'île aux bonsaïs
où autour d'une tasse de thé au jasmin, nous avons continué à bombarder de questions notre pauvre guide qui n'aura pas volé son large pourboire. C'est ainsi que nous avons appris des choses très intéressantes sur l'importance du signe astrologique(animal), déterminé non pas par le mois mais par l'année de naissance dans le calendrier lunaire (qui est découpé en cycles de 12 ans). Pour beaucoup de Vietnamiens, c'est un critère primordial dans le choix du partenaire! Certains signes sont censés s'accorder très bien ensemble, et d'autres être incompatibles. Je ne sais pas si ça simplifie ou complique les choses... Ce qui est sûr par contre, c'est qu'il ne fait pas bon naître l'année du tigre (2010, par exemple) pour une fille (Junior de la SDP, tu es mal): elles sont quasiment impossibles à marier car il y aurait trop de risques qu'elles assassinent leur mari. Croco (tata évoquée dans le post 61), ça expliquerait des choses...
Si vous voulez savoir de quel signe vous êtes, ask me, I make a good price for you! Ayé, ils m'ont pervertie... On ne revient pas indemne de 6 semaines d'Asie.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 12 avril à 17:11
j'ai vu beaucoup de choses du vietnam des moins bien et de tres belles choses deja sur 500 photos je ne suis jamais seule vous faites un magazine ou une pub