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Adieux Passe-Temps, les Maîtres du Temps et Anne-Gaëlle... Mais vive le nouveau concept de Fort Boyard !

Publié le 11 juillet 2010 par Poclatelephage
J’évoquais hier ma lassitude face à ces programmes de télé-réalité qui n’évoluent pas. J’ai donc d’autant plus apprécié l’audace de France 2 qui a osé révolutionner le concept de « Fort Boyard ».
Premier bon point, après des années de présence de célébrités plus ou moins connues et plus ou moins dégourdies sur le Fort, les anonymes font enfin leur retour sur la forteresse charentaise. Nous ne verrons donc plus les chanteurs de l’été, les animateurs du service public ou des comiques venus cachetonner se ridiculiser dans des cellules qu’ils ne maîtrisent pas, agaçant ainsi le téléspectateur qui lui aime le jeu et qui sait où est la clé. Pour autant, les anonymes étant parfois assez nazes et notamment la pauvre fille qui s’est ridiculisée dans l’épreuve des seaux et qui s’est d’ailleurs explosé le menton en tombant du tapis roulant, le fan du programme peut continuer à hurler devant son téléviseur sur les victimes du Fort, ce qui est le top quand même.
Adieux Passe-Temps, les Maîtres du Temps et Anne-Gaëlle... Mais vive le nouveau concept de Fort Boyard !
Deuxième point fort du concept, la potiche qui évolue à côté du Maître du Fort et qui s’allie aux candidats a disparu. Ils se débrouillent désormais pour trouver la clé et surveiller la clepsydre. Après des années à subir Sophie Davant et surtout l’ignoble Cendrine Dominguez, je suis vengée, même si j’appréciais plutôt Anne-Gaëlle Riccio, qui avait trouvé le ton juste en tant qu’adjointe d’Olivier Minne. Cependant, elle ne me manque pas à l’écran.
Par ailleurs, les espèces de séquences vaines et incompréhensibles qui servaient à ouvrir la salle du trésor ou je ne sais quoi ont été zappées, encore une bonne nouvelle. Le jeu gagne en clarté même s’il faut quelques minutes pour assimiler ses nouvelles règles. La séquence chez les Maîtres du Temps est également réduite à la portion congrue et sert à libérer relativement rapidement les prisonniers du jour.
Le concept est simple, enfin tout est relatif, deux équipes d’outsiders collectent dans un premier temps des clés. Celle qui en emporte le plus gagne le droit d’affronter les supers champions en titre. Dans la deuxième partie de l’émission, les équipes réunissent des indices qui leur permettent d’accéder à la salle du trésor. Elles y pénètrent ensuite ensemble et collectent des boyards chacune de leurs côtés. Le gagnant du jour est celui qui a réuni le plus de pièces et trouvé le bon mot code.
Pour gagner des clés ou des indices, les équipes jouent soit en simultanée sur une même épreuve ou affrontent en solo une cellule ou une aventure, les deux étant mêlés, autre bon point. Nous retrouvons donc les classiques de l’émission : les araignées, le morpion, la tyrolienne…avec des candidats qui connaissent bien les lieux et maîtrisent à peu près leur sujet.
Comme je l’indiquais sur le Post, « Fort Boyard » perd un peu de sa puissance à cause de la voix off omniprésente d’Oliver Minne qui a parfois des envolées lyriques dignes de Denis Brogniart (l’histoire ne dit pas s’il écrit ou pas ses textes, lui) et des témoignages des candidats qui débriefent après coup leurs performances. Le Père Fouras gagnerait également à élever le niveau de ses énigmes, niveaux CP hier soir.
Mais globalement, il fallait oser un concept aussi nouveau. Il était également audacieux de virer les trois quarts des habitants du Fort. Les intermittents du spectacle doivent râler maintenant que les Maîtres du Temps sont réduit à un représentant unique et que la plupart des « freaks » du Fort a été remercié.

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