Campeones

L’Espagne sur le toit du monde pour la 1ère fois de son histoire. La Roja a achevé les Oranges en toute fin de prolongation  grâce à un but d’Andres Iniesta sur une belle passe de Fabregas mais aussi sur un corner que n’a pas accordé Howard Webb. Vamos !

Del Bosque a gagné son pari et conduit son pays à un formidable doublé Euro-Coupe du monde. Et pourtant, ce fût compliqué. Mieux entrés dans la partie, les espagnols auraient pu se mettre à l’abri mais n’ont pas concrétisé les deux petites occasions initiales. Sevrés de ballons les coéquipiers de Van Bommel ont clairement mis le pied et décidés de mettre de l’impact dans tous les duels. A tel point que Van Bommel et surtout De Jong auraient pu finir leur finale dès la 1ère heure de jeu.

Heurtée, hâchée, la finale perd de son intensité et s’enferme dans une succesion de fautes et de cartons jaunes. Si le match n’a pas été très intéressant, il n’est jamais devenu pénible non plus. Heitinga puis Robben à l’heure du jeu ont eu l’occasion d’enfoncer la Roja dans ses enchaînements de passes vain. Lançé par Sneider plein axe, Arjen Robben a du temps et se présente face à son ancien coéquipier Iker Casillas. La fusée Arjen joue bien le coup et attend au maximum mais Iker ne se couche pas et parvient à laisser traîner son pied droit pour sortir le ballon en corner. La plus belle occasion du match.

Webb, en tout petit débit

L’Espagne a eu chaud. Certes la Roja a eu deux balles de match avec une frappe au second poteau de Villa qu’Heitinga sort avec chance et surtout sur une tête de Sergio Ramos au-dessus alors que Van Persie avait oublié son marquage dans des proportions incroyables. Fabregas, bien entré, et très intéressant aura lui aussi un face à face sur son mauvais pied à jouer mais Stekelenburg était bien sorti.

On attendait la séance de tirs au but quand Heitinga fût expulsé logiquement sur une énième perçée d’Iniesta. Webb, en très petit débit tout le match, avait vu juste sur le coup. Pas sur une frappe déviée de Sneidjer sur lequel il ne donne pas un corner évident. Dans le prolongement, Cesc sert Iniesta pour le seul but du match et la délivrance.

Deux ans de bonheur pour cette Espagne pas si forte finalement. 4ème victoire consécutive 1-0 et un ballon d’Or qui se jouera entre Xavi, Andres et Villa s’il casse tout dans ses trois premiers mois avec le Barca. Felicidades.

Lech Makaay