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Pays-Bas/Espagne (1/2): La mort Roja

Publié le 11 juillet 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Quand Sneijder et Robben affronte  Xavi et Iniesta, il ne manque plus que Toulalan pour être en demi-finale de Ligue des Champions. Mais ça ne veut rien dire.

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Messi aurait pu être décisif et faire gagner seul l’Argentine. Higuain aurait pu marquer quand ça comptait vraiment. Cristiano Ronaldo aurait pu briller ailleurs que devant Lloris. Curieusement, rien ne s’est passé ainsi. A croire que le Vestiaire avait décidé en octobre du reste de la saison à travers son fameux nivellement par le bas, matraqué à nouveau dès les quarts de finale de C1. Désormais le foot n’est plus dominé par personne, les meilleures individualités ne sont plus ass$ez fortes pour porter à elles seules leurs équipes. Les collectifs composés de joueurs moyens peuvent rivaliser avec les autres, en clair : tout le monde a le même niveau ou à peu près.

Forlan ou pas rapide ?

Tous sauf un : Thomas Muller. La nouvelle star allemande n’a eu besoin que d’une année pour faire du Bayern la troisième équipe mondiale, clubs et nations réunies, évidemment le Penarol Montevideo est hors concours d’office pour services rendus. Enlevez-lui Demichelis, et même Mourinho ne se balade plus. Messi a confirmé lui aussi qu’il n’était pas Maradona, un message qu’il avait déjà chercher à transmettre à toute la Catalogne. Que Sneijder et Robben, qui ne se sont même pas imposés au Real, soient avec le buteur de Valence les vedettes de la Coupe du monde n’inquiètera personne. Que l’Espagne 2010 remporte le titre, en jouant moins bien qu’en 2006 ne sera que justice puisque Villa a remplacé Ibra le temps d’une Coupe du Monde voire un peu plus. Après avoir échoué en C1, Barcelone est donc devenu champion du monde juste parce que la défense brésilienne et l’attaque hollandaise n’ont pas le droit de porter le même maillot. Et si l’un a finalement pris le dessus sur l’autre en quarts de finale, ce n’est que pour rendre hommage à Cannavaro, Gallas et tous les autres. Puyol héros de l’Espagne en demi, par contre c’était un peu trop d’honneur, sinon Mourinho n’entraînerait pas encore le Real. Et c’est Iniesta qui finira pas voler une nouvelle fois  le ballon d’or de Xavi.

Forlan n’aura finalement été que le meilleur joueur du haut de tableau, celui des équipes nulles dont on aime imaginer qu’elles vont aller loin.


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