Dimanche 2 Décembre
Mini tempête de sable sur le site et un petit aperçu du calvaire que cela doit être. Quand je dis mini, c’est vraiment mini et je ne pense même pas que l’on peut appeler ca une tempête. Mais le vent soufflait emportant avec lui le sable qui s’infiltrait partout, dans la bouche et le nez si on ne portait pas de foulard, dans les yeux derrière les lunettes de soleil qui ne s’avèrent guère efficace sur les cotés, il aurait mieux valut que je porte les lunettes de soleil de chantier qui protègent les cotés, mais avec elles je vois mal et à force elles me donnent mal à la tête. N’empêche, qu’à la prochaine tempête je n’oublierais pas de les porter. Mais même si le vent était là, il n’était ni fort ni violent et la visibilité était bonne, alors que lors d’une tempête, soit disant on ne sait même plus ou est le sol tellement l’air est chargé de sable, c’est comme si on marchait complètement enfoncé dans un tas de sable mais un tas de sable monté en neige comme les œufs. Alors en attendant « The Big One » on prend son foulard et on plisse les yeux, puis on se réfugie à l’intérieur pour n’en ressortir qu’une fois la journée terminée. Et là, il faut affronter le bruit de tôle ondulée que fait le vent sur le passage au dessus du container qui fait office de chambre. Avez-vous cherché à dormir sous un tas de tôle ondulée qu’un idiot agite dans tous les sens ? Je vous le dis franchement, je préfère encore le bruit constant et régulier des turbines et j’aurai certainement moins de mal à dormir sur le tarmac de Roissy Charles De Gaulle.