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Tant pis pour la fatwa

Publié le 24 novembre 2007 par Gilles Poirier


Mercredi 21 Novembre

Dans l’absolu, il n’y a pas une goutte d’alcool dans le camp, mais il n’y a apparamment aucun problème à en trouver. D’ailleurs, certains américains et canadiens ont découvert le filon, et ne se gênent pas pour foutre le souk le soir, une fois bien entamés. En fait il suffit d’aller voir le chef de camp ou un gardien ou mieux une personne chargée de l’escorte, lui filer un bakchich et le tour est joué. Rien à voir avec la rigueur des anglo-saxons en Mer du Nord. Ici, pays musulman ou l’on n’est pas censé boire, on se fiche bien d’Allah quand il s’agit d’empocher le pognon surtout quand cela sert à imbiber quelques impies dont l’âme est perdue de toute façon. Les plus fanatiques d’entre eux, n’hésitent pas à nous comparer aux croisés, longtemps j’ai cru qu’ils ne savaient pas que les croisades étaient finies depuis près de 700 ans, puis je me suis dit que ce n’était pas possible de faire état d’une telle ignorance, bien que…, mais là je m’arrête, sinon je risque d’avoir une fatwa sur ma tête. Alors j’ai cherché une raison moins conne, j’ai bien trouvé le soutien gorge mais ca ne collait pas, jusqu’à que je trouve les trois croix sur une bouteille de gin (Beefeater je crois). Mais même cette explication de buveur de gin, ne tient pas debout alors tant pis pour la fatwa et si j’avais donné du bakchich à un gardien, barbu de préférence,j’aurais bien levé un verre à la santé de tous les athées.


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