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Aujourd'hui, lundi 12 juillet 2010 : la journée mondiale du rire UMP.

Publié le 12 juillet 2010 par Collectifnrv

Ce billet est un pastiche corsé à consommer sans modération

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Hilarité générale lors de la publication

du rapport de l'inspection générale des

finances sur l'affaire Woerth-Bettencourt.

Monsieur Jean Bessières,directeur de

l'IGF sollicité par France Inter pour

remplacer le comique Stéphane Guillon.

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Photo choisie par Étienne Courgeotte.

Un article exclusif  d'Ivon Roufiole, journaliste émérite de la section Dassault n°1

À l'occasion de la journée mondiale du rire UMP, le celèbre duo de clowns, Sarko et Pujadas, a décidé de nous présenter un nouveau sketch proposé en direct à la télévision sur France 2 vers 20h.

Selon certaines indiscrétions, le dialogue, très travaillé a été répété depuis 3 jours. Le but essentiel de notre paire de fantaisistes étant de faire rire l'auditoire à gorge déployée !

Par un concours de circonstances exceptionnelles, nous sommes en mesure de vous présenter en exclusivité mondiale (voir plus haut) la photographie du costume de scène du premier duettiste, le clown Sarko pris pendant les répétitions.

En avant première, un compte rendu avait été rendu public par l'IGF (l'inspection générale des finances) dont le directeur est un fonctionnaire  sous les ordres de Madame Christine Lagarde : sa carrière était évidemment suspendue à ses déclarations. Il devait absolument faire rire son auditoire et tout l'aréopage de journalistes qui attendaient son rapport : à la satisfaction générale de l'UMP, du gouvernement et au grand soulagement du responsable, ce fut une cascade de rires qui accueillit l'énoncé du procès-verbal de Monsieur Jean Bessières lavant complètement Monsieur Éric Woerth de toutes les insinuations socialo-trotsko-fascistes dont il avait été odieusement soupçonné.

L'ineffable Jean-Pierre Pernaut sur le 13h de TF1 annoncera aussitôt que l'affaire est close sous les gloussements rigolards de la France provinciale, suivi en cela par les radios et télés aux ordres ainsi qu'une certaine presse. Toute cette  grandiose écume  propagandiste se déroulant dans une poilade généralisée !

Mais bien entendu, l'apothéose de la bouffonnerie est prévue pour la soirée.

Certaines mauvaises langues laissent entendre que Sarko aurait choisi pour partenaire Pujadas du fait qu'il serait encore plus petit que lui mais il ne s'agit là que pure malveillance : Sarko apprécie Pujadas car il sait parfaitement le mettre en valeur et en situation, tout simplement !

Grâce à notre réseau d'informateurs, nous avons réussi à dégager le thème de notre duo comique : Sarko interprétera avec un déguisement particulièrement réaliste (voir photo), la paume gauche posée sur la bible, l'index et le pouce de l'autre main égrenant un chapelet "en os de Plenel de Médiapart", le rôle d'un Saint Homme cerné par la méchanceté, environné par la calomnie, traqué par des elfes malveillants, vilipendé par une infâme propagande sur le Web.

En réalité, Sarko tentera un pari insensé : il espère qu'en surjouant démesurément son rôle, les spectateurs devant tant d'exagération et d'outrances trouveront le spectacle ridicule et grotesque,  et de ce fait, un peu comme dans une grosse farce à l'italienne, se mettront à interpréter le numéro d'acteur comme une tirade prise au second degré pour en rire de bon cœur ! Le personnage de Pujadas est d'ailleurs réglé comme du papier à musique.

On y parlera beaucoup d'internet, de journalisme, d'un pouvoir irréprochable et de cette injustice qui fait tant souffrir ses proches, notamment le frère Éric Woerth dont l'honnêteté n'a d'égale que la charité. Le cirque de la victimisation outrée a été testé durant tout le week end dans ses plus infimes détails. La dramatisation excessive des effets devant provoquer les premiers ricanements.

Ce sont les seuls éléments qui sont parvenus en exclusivité aux longues oreilles du "Jivaro".

Enfin pour terminer, je voulais rendre hommage à mon patron, Monsieur Étienne Courgeotte, attaqué de toutes parts par la lie du journalisme.  En ces temps difficiles où le bolchevisme triomphant lance une offensive sauvage et cruelle contre les malheureux qui ont la malchance de posséder quelques biens à l'étranger, il est rassurant de noter que Monsieur Courgeotte, notre valeureux directeur, résiste opiniâtrement, avec une objectivité et un courage qui l'honorent, aux coups de boutoirs d'une populace jalouse assoiffée du sang de ces pauvres riches.

Que Monsieur Serge Dassault et Dieu le bénissent.

Ivon Roufiole.

Ennemis et amis lecteurs du Village des NRV, je vous salue

À après !

Cui cui fit l'oiseau, le volatile pervers qui se décarcasse pour pas un rond.


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