« Personne n’a jamais vu un 14 juillet raté.
Sauf le premier naturellement… »
Claire Gallois.
Le nez scotché au ciel, les yeux farcis d’étoiles, je m’abandonne.
La flamme crépite, un essaim de bourdons surgit dans un éclair, le ciel est déchiré ici et là de « oh ! » et de « ah ! » et j’ai le cœur qui bat.
Je n’ai pas le goût, de l’homme qui marche au pas comme un animal dressé.
Au métal des chars trop bien astiqués pour être honnête, je préfère de loin le feu du ciel dans mes mirettes.
Chaque 14 juillet me refait toucher terre, l’artifice pour moi n’est pas du côté ciel.
Merci à tous les peintres artificiers qui une fois l’an nous ouvre en couleurs la grande voûte et son insondable mystère…