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Sociologie du dîner de mariage

Publié le 13 juillet 2010 par Pbmv
Bonjour les gnous,
Rien ne va plus. Je remonte dans ma Normandie natale pour enfin retrouver des températures raisonnables, et hop, on nous colle un 30°. 30° et un mariage : dans cette situation, rester présentable tient du miracle.
Et puis quand tu es perchée sur 10 cm de talons, tu as chaud plus vite. Pour arriver à cette conclusion, j’ai réalisé un étude poussée sur moi-même entre 14h25 et 20h06, beaucoup de graviers et pas mal de gazon maudit. En sortant de la messe, j’aurais presque pu faire une pub pour Tahiti Douche si j’avais sécrété moi-même du savon. J’y travaille pour une prochaine fois.
Comme je le disais à l’examen du faire-part, c’était un beau mariage. Le choix des couleurs, le choix du château, le choix du menu, le choix du placement au dîner.
Sociologie du dîner de mariageOh, un gland !
Organiser un plan de table avec des gens qui ne se connaissent pas, voilà un casse-tête pour les mariés. Si la table est trop grande (disons huit personnes), on ne s’entend pas, on ne peut parler qu’avec ses voisins de gauche et de droite et on croit que le voisin d’en face est un BG à la lumière de la bougie alors qu’en fait c’est un petit nabot.
En revanche, à cinq, comme c’était le cas ce samedi, on peut parler avec les gens, on peut boire au moins deux verres d’eau avant de vider la bouteille, ce qui est particulièrement utile quand la salle est une étuve.
Tu noteras que c’est la première fois que je ne bois pas UNE SEULE goutte d’alcool au cocktail. C’est assez rare pour être noté et c’est le prix pour rester présentable au dîner.
J’ai donc pu, à jeun, apprécier la conversation du jeune homme d’en face, un ancien responsable des Jeunes Pop. La petite mousse d’asperges de l’entrée se prêtant particulièrement à la confidence, il nous a avoué qu’il prenait ses distances avec l’UMP, pas très en vogue en ce moment, et se rapprochait du Nouveau Centre. « Un parti d’avenir », lui dis-je, non sans ironie et sans vin dans mon verre. Il n’a pas saisi ma petite pique et je me suis retrouvée comme le flan de légumes qui accompagnait le pintadeau.
Son cas ne s’est pas arrangé avec le fromage. Faire la blague du « tu es une spécialiste en langues étrangères » à une troudouctrice, c’est juste in-ter-dit. Il y a des regards entendus que je ne saurais supporter.
La n°5 de la table s’est vite esquivée, non pas pour passer un appel urgent comme elle voulait nous le faire croire, mais pour aller respirer tant la conversation de son voisin de gauche semblait la raser. Heureusement que mes voisins avaient, eux, une bonne conversation et qu’on pouvait se lever entre chaque repas pour aller respirer du bon air frais (et accessoirement se remplir les poumons de bon goudron).
Enfin, pour alimenter ce bel article, voici quelques articles de fond glanés ça et là dans un magazine d’opinion (Grazia, encore et toujours) :
« Mais si le mariage, c'est bon pour la santé.
Il réduirait le risque de dépression et d'anxiété, d'après une étude internationale. »
« Ces mariées qui choisissent des demoiselles d’honneur plus grosses qu’elles afin de paraître plus minces ».
« Les 10 bonnes raisons d'aller à un mariage ou pas.
Les mariages tombent au même moment que la saison du pollen et des allergies. Coïncidence ? »
« Les femmes mariées plus grosses que les célib'.
Elles ont la bague au doigt, mais elles ont aussi la bouée et les bourrelets. »
Bon, et pour terminer, un peu de mode. Voilà en une image ce qu’il fallait retenir de cette coupe du monde :
Sociologie du dîner de mariageOh ja, oh ja, ce petit décolleté en V, et cette couleur bleue…

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