
Alors que nous entamons à peine ce nouvel abécédaire de l’été il me fallait absolument vous dire quelques bonnes choses de The National une formation américaine peu connue mais heureusement programmée ce soir aux « Nuits de Fourvière » en compagnie des proto-Talking Heads des années deux-mille, je veux parler de Vampire Weekend. Votre « B » d’aujourd’hui est donc celui de Berninger chanteur et leader d’un groupe qui a déjà, en comptant « High Violet » un disque sorti début mai, cinq albums à son actif.
Originaire de l’Ohio, c’est à New York que The National a pris son envol et si le groupe demeure peu connu au sein du grand public il peut se vanter d’afficher une belle côte d’amour parmi la critique et les amateurs éclairés sur les deux rives de l’atlantique. Il est bien entendu difficile de décrire la musique de The National autrement qu’en essayant de la comparer à d’autres uniquement dans le but de se faire comprendre. Même si l’exercice n’est pas sans danger on pourrait dire que derrière la musique de Berninger et des deux Dessner (Aaron le bassiste et Bryce le guitariste) il y a du Velvet matiné d’un Nick Cave aux accents de Tindersticks.
> Vampire Weekend et The National, « Nuits de Fourvière », 13…
