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The Fury Of Flowers And Worms, Anne Sexton. Let the flowers...

Publié le 14 juillet 2010 par Mmepastel
The Fury Of Flowers And Worms, Anne Sexton.

Let the flowers...

The Fury Of Flowers And Worms, Anne Sexton.

Let the flowers make a journey 
on Monday so that I can see 
ten daisies in a blue vase 
with perhaps one red ant 
crawling to the gold center. 
A bit of the field on my table, 
close to the worms 
who struggle blinding, 
moving deep into their slime, 
moving deep into God's abdomen, 
moving like oil through water, 
sliding through the good brown. 

The daisies grow wild 
like popcorn. 
They are God's promise to the field. 
How happy I am, daisies, to love you. 
How happy you are to be loved 
and found magical, like a secret 
from the sluggish field. 
If all the world picked daisies 
wars would end, the common cold would stop, 
unemployment would end, the monetary market 
would hold steady and no money would float. 

Listen world. 
if you'd just take the time to pick 
the white flowers, the penny heart, 
all would be well. 
They are so unexpected. 
They are as good as salt. 
If someone had brought them 
to van Gogh's room daily 
his ear would have stayed on. 
I would like to think that no one would die anymore 
if we all believed in daisies 
but the worms know better, don't they? 
They slide into the ear of a corpse 
and listen to his great sigh. 

Tentative de traduction :

La fureur des fleurs et des vers 

Que les fleurs fassent un voyage

le lundi pour que je puisse voir

dix pâquerettes dans un vase bleu

avec peut-être une fourmi rouge

rampant vers le centre d’or.

Un peu de champ sur ma table,

près des vers

qui luttent aveuglément,

se déplaçant profondément dans leur bave,

se déplaçant profondément dans le ventre de Dieu,

se déplaçant comme l’huile dans l’eau,

glissant à travers le bon brun.

Les pâquerettes poussent sauvages

comme le pop corn.

Ce sont les promesses de Dieu au champ.

Combien je suis heureuse, pâquerettes, de vous aimer.

Combien vous êtes heureuses d’être aimées

et considérées comme magiques, comme un secret

du champ endormi.

Si tous dans le monde cueillait des pâquerettes

les guerres prendraient fin, le froid banal s’arrêterait,

le chômage predrait fin, le marché monétaire 

se stabiliserait et l’argent ne flotterait pas.

Écoute monde.

Si tu prenait juste le temps de cueillir

les fleurs blanches, le coeur du sou,

tout irait bien.

Elles sont tellement inattendues.

Elles sont aussi bonnes que du sel.

Si quelqu’un en avait porté

à la chambre qu’occupait Van Gogh

son oreille serait restée.

Je voudrais penser que plus personne ne va mourir jamais

si on croit tous aux pâquerettes

mais les vers en savent plus, n’est-ce pas ?

Ils se glissent dans l’oreille d’un cadavre

Et écoutent son grand soupir.

Photographie de Daniela Edburg.


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