Magazine Médias

Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere

Publié le 14 juillet 2010 par Speedu
. / Pilot
Saison 1, Episode 1 sur 12
Diffusion vo : USA Network – 13 juillet 2010
Annie Walker est une toute nouvelle recrue de la CIA et une vraie star de l’espionnage en devenir
Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere
Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere Covert Affairs – Episode 1.01 – Series premiere
Voici donc une nouvelle série d’espionnage qui n’est pas sans rappeler Alias, le coté crédible en plus. En effet, Annie ne fait pas 4 fois le tour du monde en 42 minutes. Elle va juste en vacances sur une plage exotique et dit qu’elle a voyagé beaucoup. Là, en une heure, elle ne bouge pas de Washington. J’espère quand même qu’elle bougera de temps à autre, histoire de venir en France avec ses quais possédant des trous en formation et ses trajets directs en train qui mettent 4 jours pour relier Paris et Lyon. Je fais bien sûr référence à l’autre espion que peut rappeler Annie, à savoir Chuck le bien nommé.
En effet, par son coté nouvel agent pas trop au point, elle rappelle pas mal le grand Chuck Bartowski qui lui aussi débute dans l’espionnage. Et on retrouve aussi le coté famille puisque Annie squatte chez sa soeur comme Chuck, soeur qui aimerait caser son frère / soeur avec un amoureux.
Pourtant, la dynamique familliale de Annie est différente de celle de Chuck. Même si il y a beaucoup de points communs, on n’a pas l’impression de voir Chuck en regardant Covert Affairs. On voit beaucoup plus Alias.
En effet, Annie n’est pas sans rappeler Sidney Bristow, mais en moins bien. Piper Perabo peine à donner de la crédibilité à une action girl. Son physique pose problème là où celui de Jennifer Garner était parfait en action girl (comme l’a prouvé Alias et confirmé Daredevil / Elektra). Pourtant, Piper court et court bien. Elle se bat honnêtement également mais je ne sais pas, je n’arrivais pas à voir un « vrai » agent de terrain alors que paradoxalement, elle doit sans doute paraitre plus réaliste que la super Sidney.
On retrouve aussi une dynamique professionelle proche de celle de Alias quand on est au sein de la CIA, avec du personnel évoquant celui de Alias (Christopher Gorham rappelle quand même un peu le sympathique Marshall), une taupe qui trahit et un mystérieux personnage du passé qui nous révèlera sûrement que la CIA agit pour le mal.
Au final, Covert Affairs se place donc comme un mix entre Alias et Chuck et ce mix passe plutôt bien malgré son manque d’originalité.
La série prend clairement le parti du réalisme et cela est probablement la cause principale du manque d’originalité, du classissisme proposé lors de ce pilote. Toutes les scènes attendues arrivent. C’est tellement classique que dès qu’elle se fait draguer par l’espagnol madrilène, j’ai su que c’était le mec qu’elle devait rencontrer, le russe moscovite. C’est évident et c’était bien balisé juste avant avec l’insistance de la patronne sur la drague du mec. Cette scène est symbolique du manque d’originalité de la série, manque d’originalité que l’on retrouve dans toutes les scènes e nfait. Le rencart organisé en est un autre parfait exemple. Non seulement, il est boulet mais il réapparait au moment où elle va courir après le méchant. Là encore, c’est du déjà vu un million de fois.
Mais pourtant, malgré cela, le pilote réussit à maintenir son intérêt. Les influences et les scènes déjà vues sont maitrisées et le mélange prend bien. Ce n’est pas exquis mais c’est parfaitement digérable. Seuls quelques passages s’avèrent longs et inutiles, en fait tout le passage du bar entre collègues puis du repas de famille. C’est le seul moment faible de ce pilote. Le reste n’est pas exceptionnel mais s’en sort honnêtement. Je regrette juste qu’ils aient oublié d’être un poil essouflés une fois arrivés dans le métro après une très longue course à pied.
Bref, 6.5/10

Un pilote qui pose les bases d’une série très classique pour le moment, mais dont les éléments sont maitrisés et se mélangent bien. C’est sympa à regarder sans révolutionner le genre. Je crois aussi que l’ensemble est bien aidé par un casting d’habitués des séries (Christopher Gorham (Jake 2.0, Harper’s Island, Ugly Betty), Peter Gallagher (Sandy « le papa le plus cool du monde » Cohen dans Newport Beach), Emmanuelle Vaugier (Smallville, Les experts Manhattan), Kari Matchett (Invasion planète Terre, Invasion, Urgences), …)

Retour à La Une de Logo Paperblog