Twitter peut devenir un vrai relais citoyen et offrir un service de proximité, tout à fait adapté aux problématiques des collectivités territoriales. Au delà de la création du compte Twitter, un triple défi attend les collectivités locales : assurer la diffusion d’informations, engager le dialogue et promouvoir son compte.
Comme sur les autres médias sociaux, l’enjeu est de passer d’une communication unilatérale (je parle, ils écoutent) à une communication participative (nous échangeons).
Pourquoi Twitter est adapté aux collectivités locales
- pour maintenir un contact permanent et instantané avec les citoyens et les « parties prenantes» (associations, autres organisations…)
- pour relayer les informations et accélérer leur diffusion
- pour communiquer simplement et gratuitement avec un média non intrusif
- pour exploiter la localisation avec le géotaggage des versions mobiles et les hashtags (#)
Rappelons enfin que la prise en compte de Twitter dans les résultats de recherche de Google contribue à améliorer votre référencement…
Investir Twitter : les grandes étapes
- Créer un compte personnel et tester pendant un mois pour en comprendre les usages
- Créer le compte Twitter de la collectivité en choisissant un nom court, du type @maville (cf Clermont-Ferrand qui a choisi Clermont-Fd à l’issue d’un sondage lancé sur Twitter) et le hashtag à utiliser (ex. #maville)
- Animer le compte :
- automatiquement avec le flux RSS de votre site Internet et/ou de votre blog (avec un outil comme TwitterFeed par exemple)
- manuellement pour signaler un événement, une info, une date, ou encore pour couvrir un événement en direct
- Développer son réseau et engager le dialogue : repérer d’autres comptes à rayonnement local (citoyens, blogueurs, organismes, associations) pour les suivre et relayer leurs informations, voire leur poser des questions, proposer des sondages…
Attention, c’est sur ce dernier point que la marge de progrès est la plus forte, beaucoup de collectivités se contentant de voir en Twitter un simple relais d’information unilatéral.
Les bonnes pratiques Twitter en une image
Les bonnes pratiques Twitter en quelques mots
- Bannir la communication politique et privilégier l’information pratique : c’est le choix plein de bon sens de Nantes qui a trouvé ainsi le moyen d’éviter un lourd circuit de validation.
- Assurer la promotion de votre compte sur tous les supports de communication, à commencer bien sûr par votre site Internet
- Intégrer vos Tweets sur votre site ou votre blog, voire votre page Facebook.
- Proposer, pour les actus de votre site et/ou les billets de votre blog, une fonction « Partager sur Twitter» .
- Impliquer quelques volontaires en interne en s’appuyant sur les enthousiastes.
Les bonnes lectures sur Twitter et les collectivités locales
Ce billet est très largement inspiré de l’excellente étude Useo dont je recommande vivement la lecture, tant elle permet aux novices de comprendre Twitter et aux experts de s’informer sur les usages spécifiques des collectivités locales.
A lire aussi :
-
Twitter se propage dans les collectivités : sur blog-territorial, de l’excellente agence Adverbia
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Twitter et territoires, nouveau canal de relation pour les collectivités : sur le site de l’Atelier, par le très bon Antony Poncier
-
Ma ville sur Twitter : sur le site Villes Internet
-
Médias sociaux : Quelle utilisation pour les collectivites locales ?, par JD Boutet
-
La liste des collectivités présentes sur Twitter par Monsieur Loïc Haÿ, dont il faut lire la magistrale présentation : Pourquoi et comment créer un réseau social en ligne pour mon territoire ?
-
Les villes françaises et Twitter (suite), par Brins de causette
Si vous ne parlez pas encore Twitter, je vous conseille de lire mon
Au delà de la création du compte Twitter, un triple défi attend les collectivités locales : assurer la diffusion d’informations, à engager le dialogue et promouvoir son compte. Comme sur les autres médias sociaux, l’enjeu est de passer d’une communication unilatérale (« je parle, ils écoutent« ) à une communication participative (« nous échangeons« ).