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En attendant d'avoir le temps...

Publié le 16 décembre 2007 par Roman Bernard
Mon emploi du temps s'est considérablement chargé depuis mon escapade bruxelloise. Ainsi s'explique le brutal ralentissement de la fréquence de publication sur Criticus. Elle devrait peu à peu reprendre son rythme de croisière, vraisemblablement à partir de l'an prochain, avec d'ici-là des billets ponctuels. En attendant de rédiger -enfin- la fiche de lecture de la Fracture identitaire d'Ivan Rioufol annoncée, voici le contenu d'un courriel qu'une lectrice m'a envoyé sur Facebook :
oh vraiment les mecs de droite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je suis tombée par hasard sur tes écrits, ils ont toute de suite attiré mon attention.Tu fais preuve d'une mauvaise foi notamment sur bruno juliard.Tu mérites de travailler au figaro réac comme tu l'es.
LA FAC POUR TOUS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Travailler au Figaro ? Je ne demande pas mieux ! D'abord parce que c'est un journal prestigieux, qui n'a sur le plan du traitement de l'information rien à envier au Monde et qui, depuis plusieurs années, me paraît de loin surpasser en qualité rédactionnelle son alter-ego de gauche, Libération. Ensuite parce que, bien que l'équipe éditoriale du Figaro défende une double ligne politique libérale et conservatrice (avec un conflit d'idées perceptible entre l'une et l'autre sur de nombreux sujets, dans les pages "Débats & Opinions"), elle est aussi, me semble-t-il, beaucoup plus ouverte aux points de vue divergents que Libé. On peut régulièrement lire des tribunes signées par des personnalités de gauche, comme Michel Destot, Jean-Pierre Chevènement ou Jean-Michel Baylet. Le journal de Laurent Joffrin, en comparaison, est plutôt dépourvu de contributions de personnalités de droite. La dernière raison qui pourrait me rendre désireux de travailler au Figaro est que c'est le seul quotidien où sont exposées, sans être caricaturées, les idées de ceux qui prônent, entre autres, le service minimum, la sélection à l'entrée de l'Université, la restriction de l'immigration, le travail dominical, pour ne citer que ces projets dont je m'étonne qu'on puisse s'y opposer avec autant de détermination et d'arrière-pensées idéologiques. Mais pour revenir à ce message, plutôt flatteur -il y a pire que de mériter de travailler au Figaro, vous ne pensez pas ?-, il est amusant de noter que mes écrits, découverts « par hasard », ont « tout de suite attiré l'attention » de cette jeune femme. S'agit-il de mon profil Facebook, sur lequel sont affichés les billets de Criticus ? Toujours est-il que, si vraiment je suis si « réac » que cela -néo-conservateur, plutôt-, pourquoi me contacter ? L'abolition de l'intimité dont Facebook est le vecteur tout autant que le symptôme ne laissera jamais de m'étonner.
Roman B.


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