C'est écrit en vitrine d'un banque, à Nantes : "Vous avez de la chance d'être jeune". Il y a un gros écureuil en peluche posé au sol, qui attend qu'on le libère dans le parc le plus proche, en rêvant de noisettes. Juste devant, un étal improbable comme on en trouve ailleurs dans la ville, avec des sardines du soir. Moi qui suis du soir, je me suis tout de suite sentie proche de ces sardines. Entre filles de la mer, on se comprend. Nantes est décidément une ville maritime. L'océan, ici, n'est jamais bien loin. En plein centre, on indique la direction de Noirmoutier. Au Bouffay, les crêperies abondent.
J'ai même fait du bateau électrique sur l'Erdre, en partant du centre ville. Très vite, on se retrouve dans la mangrove, loin des turpitudes de la ville surchauffée. La veille, nous avons dîné à la guinguette de Trentemoult, où l'on accède en Navibus. Bien sûr, on a bu du muscadet sur lie. Et là, je file au Lieu Unique, voir l'expo de Pierrick Sorin, l'enfant du pays. Promis, je vous raconterai.