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Ce cher Etienne...ce n'est pas un "Schouppe"

Publié le 21 juillet 2010 par Ghx62

Après de longues tractations, les ministres sont enfin tombés d'accord : nos plaques d’immatriculation seront plus grandes, d’un rouge plus foncé et surtout … payantes.
Ce cher Etienne a enfin obtenu un consensus sur la nouvelle plaque d’immatriculation, ces chers ministres ont discuté des heures et des heures, imaginez le temps perdu pour se mettre d’accord sur un bout de tôle !!, il suffisait de garder les mêmes couleurs et d’agrandir la plaque pour satisfaire aux normes européennes, non il fallait faire compliqué lorsque l’on peut faire simple , ne faut-il pas que ces messieurs justifient leurs émoluments !!, naturellement c’est justifié puisque nous irons au portefeuille pour 800 anciens petits francs belges (20€) alors que le peuple attend moins de taxes et des augmentations de…. Revenus.
Une question que je me pose sur le côut réel de cette plaque et le prix demandé, là , je crois que la décision aura vite été prise, toujours ce cher Etienne aura lancé un « 20€ » comme si il s’agissait de deux fois rien(pour lui bien entendu) et l’affaire était pliée et l’automobiliste couillonné comme d’habitude. Schouppe a décidé de se retirer de la politique, c’est sans doute la meilleure décision qu’il a prise depuis son passage en politique, souvenez-vous de son passage à la SNCB comme administrateur délégué de la SNCB en 1987. L'administrateur délégué a su efficacement tisser sa toile pour avoir les mains libres et s'attacher les personnes utiles
PORTRAIT (Auteur Nicole Burette – avril 2002)Mais qui donc est Etienne Schouppe, l'homme dont le nom se confond depuis 1991 avec celui de la SNCB et, depuis quelques mois, de ses turbulences?
C'est un cheminot. Un vrai puisqu'il débuta sa carrière en 1963 à la société des chemins de fer, comme simple rédacteur. C'est en suivant des cours du soir que, 4 ans plus tard, il obtiendra une licence en sciences financières et commerciales.
L'homme est ambitieux. Depuis, il n'a cessé de gravir les échelons, en devenant d'abord conseiller du directeur financier. Une parenthèse en politique servira son ascension. CVP bon teint, il devient en 1978 conseiller ferroviaire auprès du ministre des Transports d'alors, Jos Chabert. En 1981, il est choisi comme chef de cabinet de Paula D'Hondt, alors secrétaire d'Etat aux télécommunications.
C'est tout naturellement que, en 1986, quand le gouvernement aura à désigner un nouveau directeur général à la société des chemins de fer, le puissant CVP et le non moins puissant Premier ministre Jean-Luc Dehaene, songeront à ce personnage décidé. Cinq ans plus tard, il accède au poste d'administrateur délégué, qu'il ne quittera plus. Dès ce moment, il bénéficiera d'une paix royale. Pour tisser la toile de son pouvoir.
REDOUTABLEMENT INTELLIGENT
Car M. Schouppe est un être redoutablement intelligent. Ainsi, a-t-il progressivement instauré une sorte de potentat sans vraiment rencontrer de résistance. On a vu progressivement le conseil d'administration se transformer en chambre d'entérinement des décisions du comité de direction. Alors qu'au sein de celui-ci, les directeurs, couverts de mandats et autres privilèges, prirent le pli de ne pas cultiver la contradiction. Sans compter la place judicieuse que M. Schouppe accorda aux délégués syndicaux au conseil d'administration en leur laissant une latitude dans la gestion du vivier d'emploi que représente la SNCB. Suscitant ainsi la reconnaissance des syndicats comme des partis qui leur sont proches.
Faut-il épiloguer sur les liens historiques qui unirent le CVP au PS dans le partage du gâteau SNCB? Plantureux en termes d'emplois mais aussi en termes d'investissements immobiliers, où apparaissent souvent les noms de proches du Parti socialiste. Pour l'anecdote, on peut encore citer le soutien financier apporté au club de basket d'Ostende, cher au coeur du ministre SP Vande Lanotte... Bref, ménageant son entourage, il avait les mains libres.
Une situation vitale pour lui. Car M. Schouppe n'aime ni les entraves à sa liberté, ni la curiosité. Plusieurs directeurs du rail, dont celui qui fut limogé à la tête d'ABX, pourraient en témoigner. Quant aux journalistes, M. Schouppe les choient quand ils relaient ce qu'il souhaite mais il peut devenir redoutablement menaçant vis-à-vis de ceux qui ne se contentent pas de ce traitement.Fut-il l'homme providentiel pour le rail qu'il eut longtemps la réputation d'être. Les avis divergent. Certains maintiennent que oui qui parlent de sa connaissance exceptionnelle du milieu ferroviaire, national et international. Ou citent l'entrée ambitieuse et réussie de la SNCB dans la grande vitesse ou encore la transformation de la moribonde division des petits colis ABX en 1993, en une entreprise internationale de transport routier présente dans près de 200 pays.
Les plus tièdes rétorquent que le pari ABX perd de plus en plus de son crédit. Que l'administrateur délégué a pris de gros risques avec les deniers de la collectivité sans grand souci du service public. Qu'il est surtout un beau parleur. Capable de s'adapter à n'importe quel interlocuteur, afin mieux séduire celui-ci. Capable aussi d'asséner des sophismes avec une telle conviction qu'il réussit généralement à persuader la plupart de ses vis-à-vis de leur exactitude. Ainsi, expliquait-il au dernier conseil d'administration que le récent fléchissement des activités d'ABX Asie était dû... au nouvel an chinois. !!!!!

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