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Les étoiles massives : toujours des incohérences

Publié le 21 juillet 2010 par Jeanjacques

1) Selon la théorie :

a) On peut associer à un nuage de gaz de masse et de taille données un TempsGrandeur physique continue permettant de situer la succession des événements dans un référentiel donné. L'Unité S.I. est la seconde.','Cliquez pour plus d'information');" onmouseout="killlink()">temps de chute libre permettant d’estimer en combien de temps il se contractera et un temps de Kelvin-Helmholtz, estimation de la durée pendant laquelle la protoétoile, ici le nuage de gaz en contraction et s'échauffant, restera lumineuse en utilisant son énergie gravitationnelle de contraction. Or, dans le cas d’un nuage dépassant les 20 masses solaires, le temps de Kelvin-Helmholtz est inférieur au temps de chute libre. Ce qui est paradoxal... En effet, la contraction gravitationnelle, formant la protoétoile et générant de la lumière, se produit pendant le temps de chute libre. Lorsque celle-ci s'arrête, il n'y a plus de contraction... Il ne s'agit bien sûr que d'une estimation grossière mais elle indique qu'au-delà de 20 masses solaires, le flux de radiation est si puissant qu'il s'oppose définitivement à la contraction gravitationnelle du nuage de gaz sur la protoétoile qui ne peut donc plus grossir.

b) Utilisant l'UKIRT (United Kingdom Infrared Telescope), des astronomes ont trouvé le mécanisme principal par lequel la plupart des étoiles massives se forment dans notre Galaxie. La plus grande étude en proche infrarouge des régions de formation d'étoiles massives à ce jour a révélé qu'une fraction importante de ces étoiles massives se forme en collectant de la matière sur les disques autour de leurs régions équatoriales. Ceci a été révélé par la détection des sorties de gaz et des régions choquées associées aux jeunes étoiles massives en formation, situées dans les nuages de gaz et de poussières dans notre galaxie.

(Notez la contradiction entre le mouvement de collecte des gaz et l’observation de la « sortie » de ceux-ci !)

2) Selon les dernières observations :

L'équipe d'astronomes a observé un objet connu sous le nom énigmatique d'IRAS 13481-6124. La jeune étoile centrale, qui est toujours entourée par son cocon prénatal, a une masse d'environ 20 fois celle du Soleil et un rayon cinq fois plus grand. Elle se situe dans la constellation du Centaure, à 10.000 années-lumière de la Terre.

A partir d'images d'archives obtenues par le satellite Spitzer de la NASA et par des observations effectuées avec le Télescope submillimétrique APEX de 12 mètres de diamètre, les astronomes ont découvert la présence d'une trace d'éjection de matière.

« De tels jets sont couramment observés autour de jeunes étoiles de faible masse et indiquent généralement la présence d'un disque, » précise Stefan Kraus.

Les disques circumstellaires sont des éléments essentiels dans le processus de formation des étoiles de faible masse comme notre Soleil. Cependant, nous ne savons pas si ces disques sont également présents durant la formation des étoiles de masse supérieure à dix fois celle du Soleil, car le rayonnement puissant qu'elles émettent pourrait empêcher la matière de tomber sur l'étoile. Il a ainsi été proposé que les étoiles massives pourraient se former lorsque des étoiles plus petites fusionnent.

Afin de découvrir et de comprendre les propriétés de ce disque, les astronomes ont utilisé le mode interférométrique du VLT, le VLTI (Very Large Telescope Interferometer), de l'ESO. En combinant la lumière de trois des télescopes auxiliaires de 1,80 mètre du VLTI avec l'instrument AMBER, cet équipement permet aux astronomes d'observer des détails aussi précis que s'ils avaient un télescope avec un miroir de 85 mètres de diamètre. La résolution obtenue correspond à 2,4 millisecondes d'angle, ce qui équivaudrait à distinguer la tête d'une vis de la station spatiale internationale, ou encore à plus de dix fois la résolution atteinte avec les télescopes spatiaux actuels observant dans le visible.

Avec cette capacité exceptionnelle, complétée par des observations réalisées avec un autre télescope de l'ESO, le télescope NTT de 3,58 mètres de diamètre à La Silla, Stefan Kraus et ses collègues ont été capables de détecter un disque autour d'IRAS 13481-6124.

« C'est la première fois que nous pouvons prendre une image de la région interne d'un disque autour d'une étoile massive » précise Stefan Kraus « Nos observations montrent que la formation se passe de la même manière pour toutes les étoiles, quelle que soit leur masse. »

Les astronomes ont déterminé que le système était âgé de 60 000 années-lumière et que l'étoile avait atteint sa masse finale. A cause de la lumière intense de l'étoile qui est 30 000 fois plus lumineuse que le Soleil, le disque va bientôt s'évaporer. Ce disque évasé s'étend sur 130 fois la distance Terre-Soleil (130 Unités Astronomiques) et a une masse similaire à celle de l'étoile, soit environ vingt fois celle du  Soleil.  De plus, les parties internes du disque apparaissent dépourvues de poussière.

« De prochaines observations avec ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), en cours de construction au Chili, pourraient fournir plus d'informations sur ces parties internes et nous permettre de mieux comprendre comment les étoiles massives « nouveaux nés » deviennent grosses, » conclut Stefan Kraus.

  

Cette recherche a été présentée dans un article publié cette semaine dans la revue Nature (“A hot compact dust disk around a massive young stellar object”, by S. Kraus et al.).

COMMENTAIRES :

Qui croire ? La théorie ou l’observation ? Et si l’observation est juste, alors nous ne possédons pas de théorie de formation de étoiles massives. Ce qui est curieux, c’est que pour les étoiles de faible masse, on observe une abondante éjection de matière en provenance de l’étoile ( ce qui est mentionné également ici) . Dans le cas des étoiles massives, il en va tout autrement, le disque est interprété comme le RESTE du nuage stellaire ayant servi à la formation de l’étoile. Cette interprétation opportune permet de conclure à l’uniformisation du mode de formation des étoiles quelque soient leur masse. Or, ceci est contraire à la théorie qui rend impossible la naissance d’étoiles de plus de 20 masses solaires.

Pourquoi tant de complexité et de contradictions ? Pour la simple raison que la théorie de la formation des étoiles par effondrement gravitationnel est fausse et que l’astrophysique contemporaine signe et persiste dans l’erreur. Toutes les étoiles quelque soient leur masse et même les planètes naissent selon une identique procédure qui n’est pas celle décrite par la théorie de l’astrophysique dominante. Comme nous ne cessons de le dire et l’écrire, il faut chercher ailleurs, selon une toute autre optique et quitter le sol commun des vérités établies.


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