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Nicole Croisille... Femme! Une femme avec toi... (article 59)

Publié le 21 juillet 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Tant que cela ne nous concerne pas, pourquoi s'y arrêter?

Dépêchez-vous, mesdames et messieurs, hâtez-vous! Ne ratez l'embarcation et en aucun cas. Faites votre contribution, votre bonne action aujourd'hui et d'un seul clic de votre bouton de la souris, vous allez mieux respirer et en serez soulager.

3-2-1, nous sommes en ondes! L'êtes-vous?

Lundi matin, 20 juillet 2010

snorounanne - Bon matin mesdames et messieurs. Ici Snorounanne D'Humour à D'Humour sur LCN, l'émission d'actualités et ce que vous en ferez avec bon usage.

Amélioration de la présentation de cette émission, vous trouvez pas?

Ce matin, j'ai eu un rictus, un sourire affiché sur mes lèvres. Une dame de Montréal m'a fait parvenir, hier, ce petit courriel, madame MarieTS que je tairai le véritable nom, pour son propre bien-être. Ainsi donc, elle m'a envoyée ce courriel avec un lien à cliquer. J'adore ces formes de clic-clic, pas vous? En autant que ce ne soit pas du pourriel, du spam. Mais, certaines personnes s'en foutent bien.

Tiens... avant de vous montrer quelque chose, dites-moi, êtes-vous de ceux et de celles qui reçoivent du courriel avec, vous savez, la longue et interminable liste d'adresses d'utilisateurs? Donnez-m'en des nouvelles là-dessus... gênez-vous pas.

Est-ce de la paresse? De la négligence? Ou ces personnes cherchent seulement à démontrer qu'elles ont une tonne d'amis(es)? Mesdames et messieurs! Ça se supprime toutes ces adresses, voyons donc! Pensez-y bien, y a des boutons fonctionnels pour ce genre de chose...

L'art de savoir envoyer un courriel personnalisé. Pouvez-vous faire ça, vous? C'est simple! Y nous mettent plein de pitons à notre merci, merde, pour rayer les adresses des autres utilisateurs qu'on n'a vraiment pas besoin de lire, de connaître. Aimeriez pas ça qu'on vous donne votre numéro de téléphone ici et là à des étrangers, des inconnus? Alors, prenez-en note!

Bon... le message est passé. Incidemment, j'avais reçu des courriels et je voulais, ce matin, en dire quelques mots.

Le centre médical Providence St-Vincent, Portland, en Oregon, ça vout dit quelque chose? Eh bien, eux, ils ont déclenché une belle avalanche, une belle initiative supportée par des employés de l'hôpital, contre le cancer du sein. Et d'hôpitaux en hôpitaux, d'autres employés ont créé des montages en ce sens. À quand les hôpitaux au Canada  et en Europe s'initieront-ils, eux aussi? Non mais, ce serait bien de le faire. Et ça court sur Youtube et en somme, partout sur l'internet.

J'aimerais par votre participation, que vous fassiez un clic sur ce lien et chaque clic signifiera que vous y avez pensé au lieu de vous montrer indifférent. C'est pas grand chose, c'est peu d'effort, ça coûte rien, mais... chacune de vos pensées authentifieront l'intérêt que vous porter à cette cause-ci, mesdames et messieurs. 

Le clic que vous ferez n'a pas de limite en jour, en mois et en année. Merci.

Alors, voici le lien à cliquer, on ne vous décernera pas de médaille, n'ayez crainte et on ne vous incitera pas à faire un don, c'est officiel. Mettez le volume et plein écran, car les images sont de qualité! Ne désespérez pas si le lien ne fonctionne pas... il faut parfois se montrer patient! Bon visionnement et nous, nous vous revenons après ces quelques pauses commanditaires. À plus!

http://www.youtube.com/watch?v=OEdVfyt-mLw

De retour à l'émission D'Humour sur LCN.

snorounanne - On peut finalement se féliciter. Quand j'ai parlé tout à l'heure d'indifférence, pendant la pause, mesdames et messieurs, j'ai eu une montagne de courriel! Les gens sont conscientisés et au moins dans chaque famille, une femme est atteinte d'un cancer du sein. Par ailleurs, je vais vous lire un courriel d'une dame.

Bonjour chère snorounanne,

"Ce n'est pas seul que l'on survit au cancer du sein. Parmi toutes les choses que j'ai apprises en tant que survivante, cette réflexion est la première et la plus importante. L'équipe médicale, mon mari et ma fille m'ont aidée à devenir la personne que je suis aujourd'hui. Grâce à eux, je me sens incroyablement bien dans mon nouveau corps, malgré deux mastectomies en treize mois, suivies par une hysterectomie complète. J'irais jusqu'à dire que je ne me suis jamais sentie aussi féminine de ma vie !

Ma fille me rappelle tous les jours à quel point la vie est importante. Elle est mon inspiration. Je suis si chanceuse !

Mon prénom est Anna  et je suis survivante d'un cancer du sein."

Quel beau témoignage de cette dame, mère de famille et épouse. Je vous remercie Anna.

Voilà... À présent, côté spectacle-entrevue! Pendant la fin de semaine passée, le boss, m'a dit: snorounanne tu prends l'avion et tu t'en vas en France ouvrir une interview avec une autre grande dame du showbusiness. J'étais dans tous mes états. Reprendre l'avion... mais... ce ne fût guère à Cuba. Ouais... que de souvenirs... vous n'avez qu'à lire la chronique sur capryce sans caprice, voyage à Cuba. Vous comprendrez.

J'y suis allée! Calibouère! En France, pour cette charmante grande dame qui a popularisé les années 60 à 90, mesdames et messieurs. Voici cet entretien que nous avons eu.

France, samedi 17 juillet 2010

snorounanne - Bonsoir mesdames et messieurs. Je suis en bonne compagnie, en direct de France. Avant de lui faire la causette, je profiterai de ce moment pour vous dérouler comme un tapis, le profil de cette dame.

"Elle naît le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, en banlieue parisienne, d'une mère pianiste et d'un père directeur d'une agence de tourisme. La petite fille montre des dispositions pour la danse et le chant. Dès l'âge de huit ans, elle fait des pointes à l'Opéra.

Son père ne voit pas d'un très bon oeil cette passion pour les planches et lui interdit de passer l'examen d'entrée pour devenir petit rat, son rêve de toujours. (Pourquoi donc? Elle avait déjà le potentiel d'une artiste née.)

Alors, adolescente, elle prend des cours de dactylo (Faites aller les doigts plutôt que la voix) pour ne pas éveiller les soupçons paternels, tout en suivant les cours de la Comédie Française dont elle intègre finalement le corps de ballet. (Elle a su déjouer les principes fondamentaux de son père malgré)

snorounanne - Pour vous, ce soir, mesdames et messieurs, madame Nicole Croisille.

Nicole Croisille - Bonsoir ma toute belle snorounanne.

snorounanne - Quel honneur ai-je de vous rencontrer, madame Croisille?! Et c'en est tout un! C'est beau Paris... je l'avais pas encore visité. Et je dois dire que ça circule pas mal dans les rues. Bonsoir à vous. J'suis très contente d'être ici et en votre présence.

C'est vrai que votre père ne partageait pas cette même vision que vous, toute jeune?

 Madame Croisille et moi, un peu style rockeuse...

Nicole Croisille - Papa était très stricte, sévère. Il devait se dire: ben y en a déjà une qui est artiste, inutile d'en avoir une autre. (riait) Et pis, moi, j'étais à cette époque, très entêtée. Quand j'avais une idée derrière la tête, je l'avais pas dans les pieds hein. J'ai fait mes devoirs et mes leçons et j'ai appris beaucoup.

snorounanne - J'ai souvenir de ces images... Ce qui m'a frappée chez vous, madame Croisille, chanteuse réputée et à la voix extrêmement puissante. J'avais autour des 14 ans, ça été la chanson "une femme avec toi"

Nicole Croisille - Oh mon Dieu... cette chanson m'a poussée encore plus loin. Ça été une véritable remontée pour moi. Oh la la! Que de souvenirs moi aussi!

snorounanne - Vous portez mal votre âge, on vous a déjà dit cela?

Nicole Croisille - Dans quel sens, dois-je l'interpréter?

snorounanne - Oh pardon... je me suis mal prise. Vous ne paraissez d'avoir 74 ans. Et personne, j'en suis certaine, ne vous donnerait cet âge.

74 ans... et maintenant, elle fait du théâtre!

Nicole Croisille - Bien merci, c'est très gentil. Avec une bonne épaisse couche de make-up et du camouflage, on fait de la magie. (riait)

snorounanne - Vous faites du théâtre. Vous jouez présentement dans une pièce appelée " La jalousie en 3 mails" Qu'est-ce que c'est? Vous adorez?

Nicole Croisille - Si j'adore? Je suis une folle amoureuse sur la scène théâtrale autant l'ai-je été pour la chanson. Qu'est-ce que c'est? Eh bien, quand la chair est faible, la jalousie est légitime. Jalousie en 3 mails est une comédie acidulée à l'humour rosse et à l'esprit vache où se succèdent imbroglios sentimentaux et situations cocasses.

Attention femmes jalouses ! Quand trois rivales, habitant un même immeuble, apprennent qu'elles sont amoureuses d'un même homme, tous les coups sont permis. Y compris les échanges de mails d'une perfidie à tomber raide. Provocation, cynisme triomphant voire même alliance contre nature, les échanges pleuvent au rythme des "clics" de souris. C'est savoureux, hilarant, une belle détente textuelle, quoi.

Nicole Croisille sur les planches

snorounanne - On a vu une jolie photo de vous au théâtre.  Et, pour nous faire plaisir, madame Croisille, nous aimerions faire revivre en vidéo, une de vos chanson lors d'une émission de télé, à cette époque. (riais-je un peu) Vous restez avec moi, et les gens regardez et écoutez bien.

Nicole Croisille - Entendu.

http://www.youtube.com/watch?v=-65kjpU1Qfw

 Le synchronisme de la voix et de la bande vidéo... enfin... pas grave. C'était aussi du lipsing dans ce temps-là. Nous revoilà revenu chez nous, au Québec, mesdames et messieurs. Contents?

Laissez-moi vous annoncer que pour ma part, oui, j'en étais pleinement contente de remettre pied à terre au Québec. J'ai été enchantée et ravie d'avoir côtoyé madame Croisille. Elle a une forte personnalité.

Mardi soir aux alentours des 22 heures dans un mignon club à Montréal, des copines et moi se rendions fêter nos vacances. Pas les miennes, j'en ai pas pris. Elles m'ont soutirée de chez moi avec la forte intention de faire ma fête aussi. Il y n'y avait que des femmes, que de belles femmes parmi quelques hommes. Un bar gay.

Tandis que nous y sommes... je pensais à cela. Il n'y aurait pas un homme gay dans les parages, ou un couple d'homme gay ayant le goût d'ouvrir un bar de fin de semaine pour les femmes avec DJ, piste de danse. Des propriétaires masculins parce que... j'ai fréquenté des bars pour femmes lesbiennes, à Montréal, jadis et ils ne sont pas résistants.

Tous fermés, cause: Jalousie, boisson, manque d'argent. Donc, une très mauvaise gérance. Les hommes gays ou des hommes désirant aidé, subvenir aux besoins des femmes lesbiennes devraient y songer fortement.

Il y en avait eu un autrefois appelé "l'Accès" géré par deux hommes. Après tant d'année, il était aussi normal que ces hommes vivent leur vie de couple à leur mieux. Mais c'était un très bon bar pour la femme lesbienne. En tout cas... Le message est lancé! Avis aux intéressés. Car, il n'y a plus rien pour les lesbiennes en ville, juste pour elles.

Après plusieurs danses sur la piste avec mes copines et d'autres femmes, je désertais un peu et il y avait cette section de rideau voilé que je dévoilais de mes mains et j'apercevais au bout du comptoir, assise, Paella. Je m'y glissais.

snorounanne - Salut toi... Tu te caches? (sourire furtif)

Paella - B'soir snorounanne. Non... (réfléchissant) Oui. Je me cache d'une de celles-là. (Pointant du doigt l'extérieur de la pièce)

snorounanne - T'es venue avec qui? Ton copain?

Paella et moi, vous l'aviez deviné?

Paella - Non... avec une de celles-là. Et franchement... à la veille de mon départ, je me suis mise dans la merde. (vidant son verre de scotch)

snorounanne - Tu préfères être seule, je vais rejoindre les autres.

Paella - Non reste. Je veux dire... si tu n'es pas attendue.

snorounanne - Non personne m'attend. (accotant le dos sur le comptoir) Alors, si j'ai bien compris, tu pars demain en grande vacances.

Paella - Oui... j'ai une soeur dans l'ouest du Canada. On ne se voit pas beaucoup. Oh pardon! Tu veux quelque chose à boire? J'ai du scotch. Un remontant.

snorounnane - Merci, très peu pour moi, la boisson forte.

Paella - Et toi, ça va? J'ai su que tu étais allée en France.

snorounanne - Samedi dernier, voir la chanteuse, cette dame, Nicole Croisille. Et, j'y ai eu un petit entretien avec elle.

Paella - Pas mêlant, j'ai regardé l'émission hier, j'ai appris de là. (parlant tout en regardant son verre vide)

snorounanne - Et moi... et moi, j'ai appris du patron que tu ne revenais pas. J'ai compris que tu avais à vivre cette relation avec ton copain. C'est formidable.

Paella - J'ai pris toutes mes choses chez toi.

snorounanne - C'est okay.

Paella - Ah! (fouillant dans son sac à main) La clé... tiens. J'en n'aurai plus besoin.

snorounanne - (petit silence entre elle et moi) Merci. Merci d'avoir été là pour moi et... j'espère qu'on gardera contact.

Paella - Bien sûr. (des voix au-delà de la pièce interpellaient snorounanne) Tes copines... elle te cherchent.

snorounanne - Bon. Effectivement, je suis recherchée. Je vais y aller. Bonnes vacances, Paella et bon voyage là-haut. Prends soin de toi.

Paella - Oh un petit instant! J'allais oublier. (fouillant encore dans son sac à main et sortant deux feuilles de papier) J'avais ça à te remettre. (Les lui donnant)

snorounanne - Qu'est-ce que c'est? (dépliant les feuilles)

Paella - Charlyne... tu sais combien elle est... taquine, moqueuse, oui, malcommode, elle était allée une fois dans ton bureau pour prendre, je ne sais plus trop quoi, un stylo... quoiqu'il en soit... elle les,...

snorounanne - Elle a fouillé dans mes affaires? Tu l'as laissée... fouiller?

Paella - Elle me les a remise ce matin, en venant faire un tour chez moi. Je lui ai demandée d'où cela venait, tu peux me croire qu'elle a fini par me le dire, la petite espiègle,...

snorounanne - Tu les a vus? Tu as lu? Dis-moi, Paella, tu as vu ce qu'il y était écrit?

Paella - Ce sont ces message codés que tu me parlais, c'est ce que j'en ai déduit...

snorounanne - Réponds! Tu as vu de tes yeux vus oui ou non?

Paella - Oui... Oui! Je les ai vus. Mais j'ai rien compris.

snorounanne - (hochant la tête) Il ne fallait pas! Merde... (la regardant d'un air amèrement triste) Il fallait pas. Il fallait pas toucher au cartable rouge. Non... il fallait pas...

Paella- Fallait pas quoi? Je n'y ai pas touché, c'est Charlyne.

snorounanne - Ce ne sera plus comme avant, Paella. Il fallait pas... désolée... (me retirant de la place)

Paella - (déconcertée) Mais fallait pas... fallait pas quoi... (remplissant son verre) Merde...

Dans mon intérieur, certaines lumières s'éteignaient l'une après l'autre. J'avais demandé à une copine de me reconduire à la maison. Qu'un mal en moi vagabondait et qu'une douce nuit allait me faire le plus de bien possible.

J'avais pris un bain. J'avais minutieusement veillé à ce que je ne recoive pas d'appel de personne, Paella compris. J'étais très mal. J'allais dans mon bureau, j'ouvrais le cartable rouge insérant les deux pages manquantes à leur position respective. Et je le refermais, le déposant dans le tiroir.

J'avais ma tasse de café. Il faisait un temps orageux. Pour une des rare fois, je m'étais assise dehors, dans la cour, près de la piscine, profondément songeuse.

Vous ne pouvez certes pas comprendre ces alliances me liant avec ces mondes. J'essaie de vous en faire comprendre des parties mais vous semblez en être indifférent. Les choses avaient déjà commencé à changer. Et ce ne sera plus comme avant, mesdames et messieurs.

Mes yeux se levaient vers les hauteurs et j'en versais des larmes. C'est dans ces espaces temps que mon être vit. C'est au travers du temps que les humanités s'unifieront. Puisque c'est "le temps des humanités".

Appuyez sur le bouton jouer de l'audio et écoutez bien cette chanson interprétée par Melinda Dolittle. Elle en a modifié les paroles justement... pour la femme. Je vous remercie d'être ces fervents lecteurs et lectrices, d'être de nouveaux lecteurs ou même que de passage. Merci à google et la magie qui m'enveloppe. À bientôt! Bisous!


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