26 universités pratiqueraient des tarifs d’inscription illégaux
Selon un recensement établi par l’Unef, 26 des 83 universités françaises auraient des pratiques illégales en matière de droits d’inscription. Ce palmarès annuel publié depuis 2005 pointe du doigt un petit club d’universités connues pour leurs pratiques illégales, notamment Grenoble 2, Aix-Marseille 2 et 3. Si l’on note une nette amélioration depuis les études précédentes, sept universités (Compiègne, Nancy 1 et 2, Besançon, Perpignan, Lille 1 et Nice) font encore payer des frais supplémentaires lors de l’inscription administrative.
Au-delà des « traditionnels » frais de dossiers exigés aux étudiants lors de l’inscription administrative, les établissements concernés inventent de nouvelles pratique. Parmi elles on trouve l’obligation de s’inscrire dans un « diplôme d’université » aux droits d’inscription libres en plus de l’inscription au sein du diplôme national, ou encore l’inscription à un diplôme d’université avec un contenu de formation qui relève du diplôme national pour une entrée en master.
L’Unef attend que la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, supprime définitivement les frais illégaux et rembourse les sommes déjà engagées par les étudiants. Dans le cas contraire, l’Unef annonce déjà que les étudiants concernés porteront les cas litigieux devant les tribunaux administratifs. Affaire à suivre à la rentrée…