Il n’était pas prévu dimanche qu’une amie et moi découvrions Biran. Nous revenions du château de Monluc après avoir fait un tour à Cuivro’foliz à Fleurance. Et elle m’a dit avoir ouï dire qu’il y avait un vide-grenier à Barran. Barran étant plus ou moins sur la route entre Valence-sur-Baïse et Auch (moyennant un léger détour), je lui avais dit qu’on pouvait encore tenter l’aventure même s’il était déjà 18h00 passé. En chemin, nous croisons un panneau écrit à la main « Vide-Grenier à Biran » et là elle me dit « Et beh oui ! C’était pas Barran mais Biran ». Demi tour et allons y ! Nous passons un petit pont et retrouvons la pile gallo romaine de Biran. Quelques kilomètres plus loin, nous voilà arrivées dans le village qui nous fascine déjà. Évidemment, le vide-grenier se termine et tous les marchands sont en train de remballer. Nous décidons de visiter le village, donc.
Nous sommes passées sous la tour porte, à l’entrée du village et avons continué dans la rue principale. Sur notre droite, à l’entrée d’un jardin, nous avons découvert un chrisme.
Cette rue était belle et colorée. Colombages, petits recoins fleuris, et, comme ça, surgissant du bitume, un pied de tournesols semblait reprendre ses droits !
Au bout de la rue, on apercevait une autre tour ! Et sur une place, un château moderne avec deux autres tours, une circulaire et une carrée, nous attendait.La cité de Biran est décidément éTOURdissante !
Avant d’aller voir la grande tour tout au bout de la rue, sur un promontoire, nous sommes passées par l’église dont je reparlerai plus précisément une autre fois. Entrées à l’intérieur nous avons pu nous extasier devant le mirifique retable baroque et les lumières colorées qui se diffusaient à travers les vitraux.
Au sortir de l’église nous sommes parties à la conquête de la grande tour qui s’imposait face à nous. Après avoir grimpé le talus et longé les sortes de remparts qui entoure cette haute construction, nous sommes arrivées à son pied. Impressionnante.
Derrière elle, nous avons eu le privilège d’avoir une vue tout à fait splendide sur Biran et ses toits, redécouvrant ses tours et la rue principale « de haut ».
Le temps qu’on redescende une vieille camionnette d’antan s’était garée en bas du talus, face à l’église. Nous avons été amusées par l’ancienne inscription « GERS » en bas, à droite de la plaque d’immatriculation.
Nous nous sommes dirigées sur une placette derrière l’église, découvrant d’abord une autre rue descendante et ses colombages.
Petit mais mignon, timidement, le clocher de l’église tentait de s’imposer parmi toutes les tours du village.
A flan de falaise, la vue sur le village était époustouflante… Les vieilles pierres semblaient s’enfoncer dans un fouillis d’arbres verdoyants.