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Sarko, petite sœur des riches

Publié le 24 juillet 2010 par Ruminances

Posté par b.mode le 24 juillet 2010

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Cette formule lapidaire est de Dupont-Aignan. Avouons qu'elle ne manque pas de sel. Même venant d'un souverainiste réac. Après tout, chacun a le droit un jour à son quart d'heure de lucidité. Là, NDA résume en quatre mots la triste finalité du sarkozysme.

Avec l'affaire Woerth, jamais la collusion entre puissances de l'argent et pouvoir politique n'est apparu(comme dirait Benoist) aussi évidente. Et jamais la justice n'a semblé à ce point à leur botte. La simili-enquête que mène le procureur Courroye, permet de mieux saisir la volonté présidentielle d'en finir avec les juges d'instruction. Sans ces petits fouille-merde, on peut classer les affaires qui fâchent (en haut lieu), évacuer les sujets sensibles et relaxer les copains et les coquins.

On a beau se pincer devant cette mascarade judiciaire digne des républiques bananières, force est de constater qu'on ne fait pas un mauvais rêve. Mis en cause dans l'affaire des écoutes du majordome de la Bettencourt et ami proche du lider minimo, l'ambitieux Courroye continue de confisquer l'enquête malgré ces deux édifiants états de fait qui piétinent jour après jour le vieil adage : « Nul ne peut être juge et parti ». Faut-il qu'il y ait le feu au lac pour qu'on laisse se ridiculiser aux yeux de la presse internationale, notre justice hexagonale. Seul le Figaro, désormais Pravda sarkophile, entérine encore cette ubuesque parodie sans même rougir un peu. Jusqu'à quand ?

Le baveux de Dassault et Mougeotte n'est pas le seul à avoir perdu toute crédibilité dans la folle bataille pour sauver le soldat Woerth. Les comiques troupiers de la Sarkozie (en grand danger) ont eux aussi gagner leur galon de Pinocchio en chef. Ils se sont jetés sur ordre dans l'opprobre, ânonnant ça et là tout et n'importe quoi. De Lefebvre à Bertrand, sans oublier les Paillé, Estrosi, Chatel, Morano et autres Hortefeux, les petits soldats sarkidolâtres ont tous récité la leçon apprise à l'Élysée. Eléments de langage, on appelle ça maintenant !

De la logorrhée en meringué, on aura tout avalé via la garde rapprochée. Du pathétique « j'accuse » de l'ineffable pitbull à l'inconséquent « médias fascistes » de l'ex-assureur bedonnant. A leur décharge, les perroquets de l'agité du palais, n'ont guère le choix. Ils n'existent que par la volonté de leur Pygmalion de poche et ne prennent la lumière qu'à travers son regard. Ils disparaîtront tous dans les catacombes de l'anonymat une fois terminé ce sinistre cauchemar.

Sarkozy, petite soeur des riches. Tout était décidément écrit dans la bande annonce. Dès la nuit de son élection, le neuillien avait convoqué au Fouquet's ceux par qui et pour qui il avait gagné. Un aréopage hétéroclite composé de grosses fortunes, de patrons de multinationales, d'empereurs des médias, de politicards asservis ou encore de stars du show-bizz, du cinoche et du sport-spectacle. La suite du feuilleton n'allait être qu'une variation sur le même thème. Du bronzage de couenne sur le yacht de Bolloré à la tentative (avortée) de nomination du fiston à la tête de l'EPAD en passant par le juteux procès Tapie. Vive la France à fric !

Tout, dans les actes du roitelet, convergeait dans la même direction. Le culte du sonnant et du trébuchant. D'apparence chaotique, le sarkozyme obéissait pourtant à une logique implacable. Faire fructifier un peu plus l'argent des puissants quitte à liquider le patrimoine social, les services publics et tutti quanti. Avec comme ultime récompense, un hochet dérisoire, la perspective de conserver la sacro-sainte notation AA+ chez les financiers. Avec pour seul alibi populiste en vue d'une éventuelle réélection, celui de stigmatiser les minorités au nom d'une hypothétique sécurité…Sarko, petite sœur des riches.

Cette formule lapidaire est de Dupont-Aignan. Avouons qu'elle ne manque pas de sel. Même venant d'un souverainiste réac. Après tout, chacun a le droit un jour à son quart d'heure de lucidité. Là, NDA résume en quatre mots la triste finalité du sarkozysme.

Avec l'affaire Woerth, jamais la collusion entre puissances de l'argent et pouvoir politique n'est apparu(comme dirait Benoist) aussi évidente. Et jamais la justice n'a semblé à ce point à leur botte. La simili-enquête que mène le procureur Courroye, permet de mieux saisir la volonté présidentielle d'en finir avec les juges d'instruction. Sans ces petits fouille-merde, on peut classer les affaires qui fâchent (en haut lieu), évacuer les sujets sensibles et relaxer les copains et les coquins.

On a beau se pincer devant cette mascarade judiciaire digne des républiques bananières, force est de constater qu'on ne fait pas un mauvais rêve. Mis en cause dans l'affaire des écoutes du majordome de la Bettencourt et ami proche du lider minimo, l'ambitieux Courroye continue de confisquer l'enquête malgré ces deux édifiants états de fait qui piétinent jour après jour le vieil adage : « Nul ne peut être juge et parti ». Faut-il qu'il y ait le feu au lac pour qu'on laisse se ridiculiser aux yeux de la presse internationale, notre justice hexagonale. Seul le Figaro, désormais Pravda sarkophile, entérine encore cette ubuesque parodie sans même rougir un peu. Jusqu'à quand ?

Le baveux de Dassault et Mougeotte n'est pas le seul à avoir perdu toute crédibilité dans la folle bataille pour sauver le soldat Woerth. Les comiques troupiers de la Sarkozie (en grand danger) ont eux aussi gagner leur galon de Pinocchio en chef. Ils se sont jetés sur ordre dans l'opprobre, ânonnant ça et là tout et n'importe quoi. De Lefebvre à Bertrand, sans oublier les Paillé, Estrosi, Chatel, Morano et autres Hortefeux, les petits soldats sarkidolâtres ont tous récité la leçon apprise à l'Élysée. Eléments de langage, on appelle ça maintenant !

De la logorrhée en meringué, on aura tout avalé via la garde rapprochée. Du pathétique « j'accuse » de l'ineffable pitbull à l'inconséquent « médias fascistes » de l'ex-assureur bedonnant. A leur décharge, les perroquets de l'agité du palais, n'ont guère le choix. Ils n'existent que par la volonté de leur Pygmalion de poche et ne prennent la lumière qu'à travers son regard. Ils disparaîtront tous dans les catacombes de l'anonymat une fois terminé ce sinistre cauchemar.

Sarkozy, petite soeur des riches. Tout était décidément écrit dans la bande annonce. Dès la nuit de son élection, le neuillien avait convoqué au Fouquet's ceux par qui et pour qui il avait gagné. Un aréopage hétéroclite composé de grosses fortunes, de patrons de multinationales, d'empereurs des médias, de politicards asservis ou encore de stars du show-bizz, du cinoche et du sport-spectacle. La suite du feuilleton n'allait être qu'une variation sur le même thème. Du bronzage de couenne sur le yacht de Bolloré à la tentative (avortée) de nomination du fiston à la tête de l'EPAD en passant par le juteux procès Tapie. Vive la France à fric !

Tout, dans les actes du roitelet, convergeait dans la même direction. Le culte du sonnant et du trébuchant. D'apparence chaotique, le sarkozysme obéissait pourtant à une logique implacable. Faire fructifier un peu plus l'argent des puissants quitte à liquider le patrimoine social, les services publics et tutti quanti. Avec comme ultime récompense, un hochet dérisoire, la perspective de conserver la sacro-sainte notation AA+ chez les financiers. Avec pour seul alibi populiste en vue d'une éventuelle réélection, celui de stigmatiser les minorités au nom d'une hypothétique sécurité…


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