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Même en tant qu'individu qui se dit « optimiste", je laisse toujours un peu de place pour une bonne dose de doute et une certaine crainte protectrice. Je ne suis pas naïf au point de croire que tout est rose dans notre existence et pratique un rôle d'avocat du diable toujours bien présent et en éveil, qui projète dans mon esprit un scénario du « pire » quand je m'attaque à d'important projets. Je ne suis pas obsédé par cette pratique compensatoire, mais elle reste toujours activée en arrière-plan. Cela me permet de prendre des mesures correctives, d'anticiper les mauvaises évolutions possibles et d'être toujours prêt si le projet venait à s'effondrer. La plupart des gens pourraient appeler cela une bonne dose de réalisme, mais il n'en reste pas moins que ce qui me motive le plus reste l'optimisme qui éclaire ma route et nourrit ma détermination.