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The Fairy-Land, d’Edgar Allan Poe. Dim vales- and shadowy...

Publié le 25 juillet 2010 par Mmepastel
The Fairy-Land, d’Edgar Allan Poe.
Dim vales- and shadowy...

The Fairy-Land, d’Edgar Allan Poe.

Dim vales- and shadowy floods-
And cloudy-looking woods,
Whose forms we can’t discover
For the tears that drip all over!
Huge moons there wax and wane-
Again- again- again-
Every moment of the night-
Forever changing places-
And they put out the star-light
With the breath from their pale faces.
About twelve by the moon-dial,
One more filmy than the rest
(A kind which, upon trial,
They have found to be the best)
Comes down- still down- and down,
With its centre on the crown
Of a mountain’s eminence,
While its wide circumference
In easy drapery falls
Over hamlets, over halls,
Wherever they may be-
O’er the strange woods- o’er the sea-
Over spirits on the wing-
Over every drowsy thing-
And buries them up quite
In a labyrinth of light-
And then, how deep!- O, deep!
Is the passion of their sleep.
In the morning they arise,
And their moony covering
Is soaring in the skies,
With the tempests as they toss,
Like- almost anything-
Or a yellow Albatross.
They use that moon no more
For the same end as before-
Videlicet, a tent-
Which I think extravagant:
Its atomies, however,
Into a shower dissever,
Of which those butterflies
Of Earth, who seek the skies,
And so come down again,
(Never-contented things!)
Have brought a specimen
Upon their quivering wings.

Tentative de traduction (bien aidée par Wikisource !) :

Noirs vals-et cours d’eau ombreux-

Et bois pareils à des nuages,

Dont on ne peut découvrir les formes

À cause des larmes qui s’égouttent partout !

Là croissent et décroissent d’énormes lunes-

Encore-encore-encore

À tout moment de la nuit-

Changeant à jamais de lieu-

Elles éteignent la lumière des étoiles

Avec l’haleine de leurs faces pâles.

Aux alentours du douze sur le cadran lunaire,

Une plus nébuleuse que les autres

(Une de celles, qu’à l’épreuve,

Elles ont jugée meilleure)

Descend, -bas, plus bas,

Et son centre à la cîme

De l’éminence d’une montagne,

Pendant que la vaste circonférence

Retombe en d’aisées draperies

Sur les hameaux, sur les maisons,

(Où qu’ils soient)

Sur les bois étranges- sur la mer-

Sur les esprits ailés-

Sur toute chose assoupie-

Et les ensevelit presque 

Dans un labyrinthe de lumière-

Et alors, combien profonde ! -Ô, profonde !

Est la passion de leur sommeil.

Au matin elles se lèvent,

Et leur voile de lune

S’élève dans les cieux,

Avec les tempêtes qui s’agitent,

Comme -presque tout-

Ou un Albatros jaune.

Elles ne se servent plus de cette lune

Dans le même but qu’avant-

Videlicet, une tente-

Ce que je considère extravagant :

Ses atomes, quoiqu’il en soit,

Se séparent en pluie,

Dont ces papillons

De la Terre, qui cherchent les cieux,

Et ensuite redescendent,

(Êtres jamais satisfaits !)

Rapportent un exemplaire

Pour leurs ailes frissonnantes.


Peinture de John Atkinson Grimshaw.


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