Les règlements qui régissent l’environnement de jeu en ligne diffère non seulement d’un pays à un autre, mais également d’une région à l’autre. Il y a principalement trois approches.
La plus drastique consiste à limiter, voir interdire tout à fait les jeux en ligne. C’est la route prise par les Etats-Unis. Heureusement, c’est la position la moins commune puisque les gouvernements reconnaissent la nécessité de légaliser le domaine. Autrement, ils ne font que favoriser le marché noir, laissant les joueurs sans protection et sans aucun recours légal en cas de fraude.
La seconde approche, plus libérale, est d’établir un environnement réglementé. Sur cette position se situent les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse.
La dernière approche dont Gibraltar est un brillant exemple est d’adopter une attitude favorable quant à l’industrie. Gibraltar a le plus grand nombre de transactions sur les sites de jeu, probablement grâce à son faible niveau d’imposition.
Au sein de l’Union Européenne, l’incohérence et la confusion règnent. La question de la légalité des casinos virtuels est laissée à la libre décision des Etats membres. Certains pays européens, dont la France, ont choisi de contrôler étroitement le secteur des jeux afin de s’assurer qu’il est géré de façon responsable et que le risque de préjudice est minimisé.