Balade estivale à Saint-Orens-Pouy-Petit !

Saint-Orens-Pouy-Petit fait définitivement partie de mes coups de cœur et sans jamais me lasser de m’y rendre, j’y amène dès que possible, de nouveaux visiteurs. Il y a environ 10 jours, j’y ai emmené une amie, qui en le découvrant a été subjuguée elle aussi. Elle est toujours partante pour de nouvelles aventures et quand je lui ai proposé en lui disant « tu verras, c’est un village fortifié très joli », elle n’a pas hésité une seconde. Nous voilà donc en direction de Saint-Orens-Pouy-Petit au départ de Saint-Puy , dans les petites routes sinueuses, bordés tantôt de blés, tantôt de tournesols. Arrivées à un croisement, nous prenons la direction voulue. C’est là que baigné de tournesols, le village s’imposait sur son promontoire. Une vue évidemment imprenable, fort agréable qui a valu à mon amie de dire « Ah ouais, ça a l’air joli ».

Le temps de franchir la porte fortifiée, je découvre le village tout de fleurs vêtus. Je l’avais vu ainsi fleuri en Mai, mais le temps était grisonnant. Là, avec le soleil, tout était éclatant de couleur et de beauté dans la rue principale.

C’en était de même dans les petites artères latérales. Du soleil, des fleurs et des vieilles pierres éblouissantes.

Nous voilà à flâner autour de la petite église et son haut clocher carré et le château toujours aussi impressionnant.

Derrière le château, la vue sur la campagne était toujours aussi enthousiasmante. Cette fois-ci pas de champs en friche, pas de champs encore en semence mais des champs remplis de tournesols à perte de vue,  entrecoupés de haies paysagères et parfois de champs de blés ou de maïs, brisant la monotonie de cette vague jaune. Derrière nous, l’escalier du château se prélassait au frais.

Direction l’autre placette, celle qui fait face à l’entrée du château. Même verdict. Un château toujours aussi plaisant et par-dessus la rambarde, un paysage époustouflant. Nous avons plissé les yeux pour lutter contre la luminosité et tenter d’apercevoir l’infime ombre des Pyrénées. Nous la voyions à peine ou alors était-ce notre imagination débordante ? De bon matin et par temps clair, avec les cimes pyrénéennes, cela doit vraiment être un régal.

C’était l’heure de repartir vers la voiture et profiter à nouveau de rue principale toute fleurie jusqu’à la porte fortifiée quand, en tournant à droite dans une vieille rue, le paysage, pris en étau entre deux murs, me semblait être le plus beau tableau à admirer en toutes saisons.