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Attention bosse sacrée…

Par Guignolmouth

Non ce billet ne traitera pas de la vache à bosse sacrée. Bien plus fin voyons…

Pour ceux d’entre vous qui ont eut la chance de connaitre mon dernier appartement Toulousain,  officiellement élu appartement de ces 5 dernières années et ce malgré les quelques mauvaises ondes qui y ont régné au démarrage. Vous devez surement vous souvenir du ralentisseur magique qui nous conduisait sur les berges du canal. Non ça ne vous dit rien? Mais si la sensation magique de se sentir comme possédé par le bitume.  L’attraction de tout le quartier Saouzelong? Bon tant pis…

Et bien figures-toi qu’ici aussi:

On est pas fâché avec la bosse sacrée!

Ce qui fait figures d’attraction à l’échelle de Bangalore. Que dis-je? De l’Inde toute entière, s’avère tout de même sacrément pénible sur la durée. La multiplication de ces véritables tremplins goudronnés est une véritable plaie. Car ici le ralentisseur est saillant, le ralentisseur est coquin, le ralentisseur est malin.

Ce n’est pas le haut de mon crane qui dira le contraire. Pas plus tard que la semaine dernière, dans mon bus à 7 Rps (oui je sais j’avais promis) en direction du Leela Palace (14 juillet), j’ai pu ressentir la puissance de ce phénomène. Oui je sais j’aurais pu trouver plus classe pour arriver dans l’un des plus beaux palaces de Bangalore, mais on est pas fâché avec les pieds de nez! Peut être vais-je devenir le premier Français à avoir percé les mystères du réseau Bangalori? Va falloir mener l’enquête, encore une fois. A force de mener les enquêtes, j’ai l’impression de passer vraiment pour le mec lourd, à poser mes questions à la con au boulot.

Mais revenons à nos « mutton biryani »

;-)
je me trouvais donc à bord d’un bus de type pourris (ces bus ont 4/5 ans) quand soudain mes pieds ont quitté le sol, et en moins d’une seconde ma tête est allée embrasser le toit de toute sa force. Je me suis alors vu railler par certains compagnons de route. Le mal aura au moins permis de détendre l’atmosphère, cette tension, palpable quand ces passagers me voient entrer dans « leur » bus. Suis-je si différent d’eux?

Bien qu’il semblerait que ces ralentisseurs aient été mis en soutien à l’industrie de la suspension, il s’avère plutôt d’une mesure visant à réduire les folies automobiles de nos chers hôtes. Toi, amis lecteur résidant en Inde, imagines une journée sans ralentisseurs. Finalement ces ralentisseurs sont pénibles, mais s’avèrent aussi utiles quand on n’y pense. Il te permettent souvent de trouver un créneau pour traverser la route ou d’effectuer un petit U-Turn….

Alors louons la bosse sacrée!

Venga venga la bosse sacrée!

Jean-Guillaume ou l’art d’écrire sur des non-sujets!


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