Repomen....Tout frais mon organe, tout frais!!

"Non mais tu veux vraiment me faire croire que t'as pas fait exprès de lui greffer son pénis sur l'anus?!!"

Dans le futur, grâce à « L’Union », entreprise privée, on pourra se faire changer un organe de manière totalement légale, et ça, c’est vachement bien.

Par contre, il faudra considérablement s’alléger le porte monnaie. Bon, ça, c’est plutôt normal.

Mais ne vous inquiétez pas, si jamais vous ne pouviez plus assurer le paiement de votre organe, la compagnie vous le reprendra de manière presque indolore, très professionnelle, en envoyant ses meilleurs agents, les Repomen, qui vous réserveront leur meilleur traitement, avec tact et doigté.

Et après, vous serez mort.

Alors ça, ça pue.

Bien sûr, vous pouvez choisir de vous enfuir. De toute façon, ça ou la mort…

C’est ce qui va arriver au Repomen Jude Law, plus à l’aise dans le système que dans sa vie conjugale, puisque, suite à un accident du travail (pour ne pas spoiler) il va se retrouver à l’hôpital, avec une greffe. Un traumatisme plus tard, il ne peut plus payer. Pour le reste, reprenez l’article depuis le début.

Bon, Repomen est un film attachant par son propos, son traitement et sa sincérité. Il bénéficie d’un très bon casting, plutôt inédit et qui fonctionne très bien : Jude Law, Forest Withaker, et Liv Shreiber, et d’effets spéciaux ainsi que de scènes d’action vraiment bien pensés. Après une bonne entame, le milieu du film se ramolli et on a tendance à regarder sa montre, mais sa dernière partie retrouve toute sa qualité et finalement, on aura passé un bon moment. Heureusement que le réalisateur nous imprime sa passion à travers tout ce que j’ai dis plus haut parcequ’il y aurait quand même deux/trois grosses coquilles dans le scénario qui sont vraiment dignes d’un amateur, ou d’un type qui aurait très mal relu son travail. La pastille pourra peut être ne pas passer pour certains mordus des détails, et je les comprends, pour ceux qui choisiront de passer comme des princes sur ces erreurs, ils se consoleront avec tout le reste, complètement en osmose, et marqué par le sceau de l’honnêteté.

Bannister, exemplaire unique.