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Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)

Publié le 28 juillet 2010 par Alexcessif
Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe) Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)Le Dedans est un espace archaïque et obscur!
Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)
Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)
Entre une visite de politesse à Anish Kapoor au Guggenheim de Bilbao et la représentation de la  "Reine Margot" au pied du cirque de Gavarnie. La courses des refuges à Cauterets: La bien nommée, un asile!
 ... l’espace n’était pas simplement... un vide avec un miroir à l’intérieur. Il était en quelque sorte rempli par le miroir. On pourrait dire en quelque sorte que je suis tombé sur ces phénomènes...
Ci-dessus:" Mais qu’est-ce que cela produit sur l’espace... c’est un peu comme si l’objet était une très grosse lentille, à l’intérieur de la pièce. Et cela transforme notre expérience de l’espace devant l’objet. Nous jouons un rôle actif dans ces œuvres, quand nous arpentons, observons et occupons l’espace réfléchi. Voyons comment cela se produit. Ces sculptures-miroirs ne semblent devenir des objets réels que lorsque l’image du visiteur en action est reflétée dans leurs surfaces. Les miroirs créent des illusions passagères, des fractions de temps. Les corps et les images sont renversés, étirés, déformés. Anish Kapoor parle ici d’une de ses premières oeuvres : Turning the World Inside Out (Mettre le monde sens dessus dessous) de 1995. C’est une oeuvre... qui possède comme une forme négative qui entre dans l’objet, paraît avaler l’espace, et le ramener vers l’intérieur... ma petite aventure semblait m’amener ... vers une forme qui se tournait vers le dedans, vers cet intérieur involutif, obscur... Je pense qu’à un certain niveau... c’est l’espace le plus archaïque qui soit et, en même temps, il est incroyablement moderne... Les non-objets exposés ici font partie des œuvres réfléchissantes les plus récentes de Kapoor. ... Tous ces objets concaves utilisent un type de géométrie euclidienne... et la géométrie est pour moi un élément très important auquel je reviens toujours. ... d’une certaine manière, ces œuvres opèrent comme des photographies, en cela qu’elles sont à jamais présentes... Elles s’exposent en tant qu’images traversées en permanence par une sorte d’enregistrement de l’instant. Ci-dessous:
<em>Adam</em>Adam">">Adam">">Adam" title="Refuges:La recherche du Moi. (à Eric et Christophe)" />Adam">"> Adam, 1988-89
Grès et pigment
239 x 120,5 x 104 cm
Tate: Cadeau de la American Art Fund for TateGallery,
courtoisie d’Edwin C. Cohen (pour A., A., A. y J.), 2000
Installation : Musée Guggenheim Bilbao, 2010
Photo : Erika Ede © FMGB Guggenheim Bilbao Museoa, 2010 Ce œuvre fait partie d'une série de sculptures qui explorent l’idée de creux ou de vide : C’est une sorte de processus psychologique... la psychanalyse est très importante pour moi et ses processus ont beaucoup d’influence sur ce que je pense de la relation à l’objet. Ensuite vient le questionnement sur ce qu’est un objet. À un certain niveau, on pourrait dire que l’histoire de la sculpture est l’histoire du matériau, l’histoire de la substance; je continue... à m’élever contre l’idée que la masse, le substrat, aurait aussi à voir avec l’immatériel. La notion que le vide peut fabriquer un espace plus plein a été pour Kapoor une découverte conceptuelle essentielle. Adam est un des premiers travaux importants de sa série de vides. Anish Kapoor décrit son travail : Ce qu’on a ici, c’est une fenêtre apparemment peinte sur une surface de pierre. En fait, l’intérieur est évidé. Une majeure partie de la pierre a été enlevée, puis elle a été peinte en bleu de Prusse... D’un point de vue phénoménologique, cela se lit comme un film, ou une aire... qui a été placée à la surface de la pierre. Quand on le regarde à une certaine distance, l’espace rectangulaire semble être bidimensionnel, comme un tableau ou un tapis. Cette confusion entre double et triple dimensionnalité, entre peinture et sculpture, intéresse beaucoup l’artiste. C’est comme si en vidant la forme, en enlevant tout cela... l’espace ne s’était pas vidé ; il semblait s’être rempli. Je crois que cela a été pour moi une vraie surprise. J’ai eu l’impression de vivre un moment de réelle découverte. En fait, vider c’était remplir, et ce dont cela se remplissait était comme des ténèbres, les ténèbres de la masse, de l’intérieur et bien sûr des ténèbres psychologiques. En tant que spectateurs, nous participons activement au travail de Kapoor : nous questionnons ce que nous voyons. Comment ce processus nous affecte-t-il ? Une sculpture a tellement à voir avec le corps, avec la manière physique dont nous établissons un rapport à la masse, la forme, la non-forme, et cætera, que son sens plus profond est aussi... physiologique. Et cette obscurité avec laquelle j’essayais ici de me battre est quelque chose que je sens que nous connaissons. C’est comme des ténèbres que... nous renfermons à l’intérieur de nous; ou au moins à l’intérieur de notre imagination... Et c’est cet instant de reconnaissance qui semble... être au pouvoir. <

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