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Test : DeathSpank, Diablo rencontre Munchkin sur XBLA et PSN

Publié le 29 juillet 2010 par Guls
Test : DeathSpank, Diablo rencontre Munchkin sur XBLA et PSN
Ron Gilbert est une légende du jeu vidéo à qui l'on associe souvent de prestigieux titres tels que la première série des Monkey Island, Grim Fandango, ou encore dans un autre genre, Total Annihilation. Profitant bien de son succès accumulé, il s'est laissé allé au consulting sur les très médiocres jeux Penny Arcade, avant de remettre les mains dans le cambouis avec DeathSpank, un hack & slash humoristique pour XBLA et PSN. Le jeu sera-t-il à hauteur de la légende ? Notre réponse en test...
Le Chevalier de SpamALot
DeathSpank est donc un hack & slash en 3D dans lequel vous incarnez... DeathSpank, fier héros ayant acquis ce titre après avoir trucidé moult atrocités et sauvé bien plus de veuves que d'orphelins. Votre but est d'accéder à l'Artefact, un objet qui devrait vous permettre d'éradiquer définitivement le mal qui menace le monde, mais avant de vous en emparer il vous faudra compléter de nombreuses quêtes toutes plus idiotes les unes que les autres.
On avait noté dans Penny Arcade, le précédent jeu de Hothead Games, une fascination malsaine pour les quêtes de type "MMORPG", à savoir : "Va tuer X monstres", "Rapporte moi Y objets", "Va livrer tel objet à tel PNJ", etc. Eh bien malheureusement elles sont de retour dans DeathSpank, et les quêtes sont donc pour la plupart inintéressantes, si ce n'est pour leurs dialogues dotés d'un humour très anglais et très efficace que malheureusement seuls les anglophones pourront comprendre puisque le jeu n'est pas traduit.
Test : DeathSpank, Diablo rencontre Munchkin sur XBLA et PSN
Humour, mon Amour
Cet humour à mi-chemin entre le complètement idiot et le second-degré à l'anglaise définit très largement DeathSpank. En effet, il se retrouve dans les dialogues avec des options de réponse très souvent hilarantes, mais également dans l'univers en lui-même. Les bases sont posées : avec des graphismes en 3D très typées "bande dessinée", et une utilisation de tous les clichés des RPG Heroic-Fantasy largement tournés en dérision, on se croirait dans une version jeux vidéo du célèbre jeu de cartes "Munchkin", les donjons en moins.
L'humour fait donc mouche presque à chaque coup, et ce sera le principal argument de DeathSpank. En dehors de cet élément, le gameplay est très classique mais efficace avec les quatre boutons de la manette représentant chacun un type d'attaque différent, tandis que la personnalisation de DeathSpank est permise grâce à un grand nombre d'artefacts accessibles via quêtes ou trésors, et disposant tous de descriptions idiotes bien comme il faut. On notera la présence d'un mode coopératif à 2 joueurs sur la même console, malheureusement Sparkle, l'ami magicien du héros, a une interaction très limitée puisqu'il ne dispose d'aucun inventaire et partage la barre de vie du guerrier, il est donc un élément très facultatif du jeu et on regrette que cela n'ai pas été poussé plus loin.
Test : DeathSpank, Diablo rencontre Munchkin sur XBLA et PSN
La durée de vie du jeu est très correcte pour un titre XBLA/PSN avec une carte du monde assez grande et un nombre important de quêtes secondaires, mais cela ne règle toutefois pas le principal problème du jeu : la répétitivité. Certes, les hack & slash ne sont pas connus pour leur diversité de gameplay, mais force est de constater que l'humour et la personnalité de DeathSpank ne sont pas suffisants pour passer outre la principale faille du titre : 90% du temps est passé à tuer du monstre à la chaîne, sans grande subtilité ou tactique, afin d'effectuer des quêtes qui présentent de l'inventivité dans les dialogues mais clairement aucune dans les objectifs.
Test : DeathSpank, Diablo rencontre Munchkin sur XBLA et PSN
Conclusion
DeathSpank est un jeu disposant d'un univers original et d'une bonne dose d'humour dans ses dialogues et son scénario en général, mais qui, malgré une réalisation de qualité, ne réussit pas à se départir d'un défaut majeur : un déroulement extrêmement répétitif, la faute à des objectifs de quête manquant clairement de créativité, et qui transforme certaines parties en simples boucheries manquant de diversité. Il s'agit du même reproche qu'on avait fait à Hothead Games sur leur précédent titre, et il est bien dommage qu'ils ne l'aient pas écouté. Reste que DeathSpank est un titre de bonne qualité qui réjouira certainement les joueurs recherchant une action pas prise de tête entre deux jeux un peu plus cérébraux.

DeathSpank, 1200 points Microsoft sur Xbox Live Arcade

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