A la poursuite des cochons devins à Bruxelles 2

2 – PARCOURS VITRINES GOURMANDES ET INSOLITES

Notre correspondante à Bruxelles Régina Lafermière ayant généreusement proposé de suivre seule les traces des cochons devins, nous avons pu continuer notre visite de la ville et nous intéresser à quelque chose qui, à première vue, ne semble pas forcément passionnant : les noms des rues et les vitrines des magasins.

J’avoue qu’il n’est nullement dans mes habitudes, que ce soit dans ma bonne ville de Lyon ou ailleurs de flâner le nez collé contre les vitrines des magasins ; en général, d’ailleurs, lesdites vitrines n’ont rien d’exceptionnel et se ressemblent toutes plus ou moins.

Mais là, c’est différent. D’abord les noms des rues. Dans le centre de Bruxelles, autour de la grand place, ces noms fleurent bon un passé révolu et nous renvoient à une époque lointaine. Fermons un instant les yeux et imaginons ce que pouvaient être au Moyen Age, à la Renaissance, ces rues au nom si évocateur…

Sans doute y vendait-on des harengs…

Et là, ne trouvait-on pas toute la viande qu’on voulait ?...

Pour assaisonner les plats…

Pour se vêtir, peut-être… (Quartier du Palais de Justice)

Là, j’avoue que je suis perplexe…

Noms de rues insolites, mais vitrines semblables à des œuvres d’art : c’est dans la galerie Saint-Hubert, les galeries royales vers la place du Marché aux Herbes.

Chocolatiers : ils abondent à Bruxelles, et cela n’a rien d’étonnant. Vitrine de Corné Port-Royal, Galerie du roi :

En fait, il s’agit d’automates, ce qu’on ne voit hélas pas sur la photo. Les deux ours couchés se roulent un magnifique patin (si on peut dire) et l’ours debout suce son pouce. Dans le genre évocateur…