Les gazettes étaient moins prolixes sur les vaches Pyrénéennes. Jalouses, elles viennent de faire parler d’elles, pas en bien d’ailleurs.
Ces derniers jours elles ont sauvagement agressé de tranquilles randonneurs qui s’aventuraient trop près des petits … disent les écolos et les autonomistes pour excuser l’animal.
La première agression concerne une femme de 37 ans, piétinée et retrouvée inconsciente par son mari, lequel ne la voyant pas revenir pensait, la mort dans l’âme, qu’elle était partie acheter des allumettes : il se voyait des cornes.
Puis ce fut le tour d’un homme d’une cinquantaine d’années, pour le coup bien encorné au visage, par une vieille vache « très agressive » stipule la dépêche : une grand-mère donc, dégagée de tout souci de protection infantile. Les excuses sont ici impossibles.
Certains susurrent que c’est bien ennuyeux, mais, qu’après tout, ces gens de la ville en goguette estivale ont sans doute mieux à faire que d’aller renifler sous les naseaux de ces bovidés.
Il ne faut absolument pas s’arrêter à de telles opinions hâtives et laxistes.
Heureusement le bon sens populaire réclame une approche différente. Il s’agit en effet de connaître avec précision l’origine ethnique de ces bovidés agressifs envers de gentils promeneurs, certes loin de chez eux et en plein nomadisme, mais quand même…
S’il s’avére que ces bêtes agressives ressortissent d’une race non répertoriée comme bien de chez nous, l’expulsion et la perte du pâturage Pyrénéen pourrait représenter une sanction adéquat.
Le dernier point qui demeure à éclaircir est de connaître qu’elle sera la réaction du député Jean Lassale, toujours très actif dans les questions qui touchent à sa région. Entamera-t-il une grève de la faim protestataire ? Il semble pour l’instant assez sur la réserve en l’attente de la position de son chef de file François Bayrou
L’attitude de Brice Hortefeux n’est guère plus précise actuellement, occupé qu’il est en Isère et dans le Loir et Cher, mais elle ne saurait tarder. Ce flottement au sommet de la République laisse nos élus béarnais dans l’expectative. Soyons certains cependant qu’une fois connue l’orthodoxie d’en haut, et elle ne peut être que sans faille, nos Béarnais se détermineront : le verso du recto, bien entendu.
Trêve de plaisanterie … Ou va-t-on ? Comment admettre, en ce 21ème siècle, que de modestes randonneurs -je dis bien “modestes”( c’est important)- se fassent ainsi agresser au détour de nos si beaux chemins de France qu’on a ? Mame Daube et Mame Michu doivent avoir une idée sur la question.