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Ligue 1 : La retraite par capitalisation (3/3)

Publié le 31 juillet 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Le championnat de Ligue 1, ancienne Division 1, est souvent confondu par les plus grands joueurs avec un sanatorium. Il y a ceux qui décident brusquement de stopper leur carrière, ceux qui ont fini depuis un moment et ceux qui viennent simplement perdre quelques années. Allez savoir pourquoi, ça tombe souvent sur le PSG, en même temps Makélélé ne s’est pas proposé une prolongation d’un an lui-même. Voici la fin (ici le début et ici la suite) de l’équipe-type des phases terminales de ces vingt dernières années.

Ligue 1 : La retraite par capitalisation (3/3)

Völler : A son arrivée marseillaise en 92, Rudi a 32 ans et toutes les chances d’en finir. Un brin malchanceux, il fait une grosse saison et gagne même la C1. Coup de chance, il rentre dans le rang l’année suivante (6 buts).

Klinsmann : De la même invasion que son compère Rudi en 92, Jurgen est censé en avoir déjà fini. Décidement très incorrect, il fait le même coup que Voller et relance carrément sa carrière.

Raducioiu : A son arrivée sur le sol américain en 1994, Raducioiu a 24 ans et vit dans l’ombre vampirique de George Hagi, il plantera 4 buts. A son arrivée sur le sol monégasque en 2000, il a 30 ans et vit dans l’ombre de lui-même. Il jouera 12 matchs en deux saisons.

Wolfarth : A son arrivée à Saint-Etienne en 1993, Wolfarth a 30 ans, il se souvient de ses débuts à Duisbourg en 81 et de ses 5 titres bavarois. Lorsqu’il quitte Goeffroy-Guichard en 94, personne ne se souvient de lui.

Ravanelli : Juve-Middlesbrough-OM, en général ça cache quelque chose. Lazio-Derby County-Dundee-Perouse en l’occurrence.

Anderson : Après 1000 belles saisons dans divers clubs de France et de Navarre, il se fait installer une tente dans les tribunes du Camp Nou en 97. Les piquets sont vétustes, Aulas lui offre un toit l’année suivante. Curieusement en France il a le niveau mais allez savoir pourquoi, il a 7 sélections chez les Auriverde, Ronaldo 97.

Elber : Au Bayern c’était un avant-centre moyen dans un championnat faible. A Lyon, toujours très inspiré, c’est un avant centre faible dans un championnat moyen. Aulas s’en rendra compte plus vite que pour Fred mais moins vite que les sélectionneurs brésiliens (15 matches).

Simone : A son arrivée au PSG en 97, il est un remplaçant moyen, mais au Milan AC depuis 8 ans, au poste de Van Basten, Papin et Weah. Il sera un consultant star qui parle pas très bien français sur Lequipe tv puis sur Canal.

Kluivert : A son arrivée à Lille en 2007, Kluivert n’est pas le grand-père du joueur qui donna la C1 à l’Ajax en 95. C’est le même, mais avec un passage à Newcastle en plus.

Vieri : A son arrivée à Monaco en janvier 2006, il ne fait plus Bobo. 9 matches et 4 buts plus tard, c’est la rédemption, l’Atalanta sautera sur l’occasion.

Morientes : A son arrivée à Monaco en 2003, il est indésirable au Real. Il revient en grâce au Real en 2004 : 13 matches.

Saviola : A Monaco en 2004, il est le successeur de Morientes. A son départ, il est celui de Nonda.

Koller : Dès son arrivée à Monaco en 2006, on se demande ce qu’il va foutre dans ce classement. Sparta Prague, Lokeren, Anderlecht, Dortmund, il n’a pas bougé : toujours 2,02m.

Moldovan : La métamorphose de Nantes lui vaut non pas un, mais deux passages. Il est champion de France au premier, pas au second. Pourtant, Yapi-Yapo se souvient d’un grand professionnel venu du Servette Genève.

Weah : Furtif marseillais lors de la saison 2000-2001, il se rend trop vite compte que les fonds d’investissement du Golfe valent déjà plus cher. Dommage, il en était presque à autant de buts que de kilos en trop.


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