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Blog Scripte -5-

Publié le 18 décembre 2007 par Delphine Du Blog Le Navire
La dérive des tendances...  Du bonheur embarqué

On habite un pays ou l’on a tendance à se plaindre et à vouloir conserver nos acquis sociaux.

On habite un pays ou l’on a tendance à se faire exploiter pour conserver un pouvoir d’achat décent.

On habite un pays ou l’on a tendance à ne plus vouloir s’intéresser à son voisin parce qu’on devient contre la construction de logements sociaux.

On habite un pays ou l’on a tendance à ne plus accepter l’autre parce qu’il est le fautif de notre mal-être.

On habite un pays ou l’on a tendance à rester bien au chaud chez soi sans se soucier que l’autre, dehors, est entrain de mourir de froid.

On habite un pays ou l’on a tendance à toujours devoir se justifier et répondre de nos actes.

On habite un pays ou l’on a tendance à dénoncer les incivilités en échange de monétisation.

On habite un pays ou l’on a tendance à se résigner quand des lois sont votées.

On habite un pays ou l’on a tendance à ignorer les inégalités.

On habite un pays ou l’on a tendance à séparer de son conjoint.

On habite un pays ou l’on a tendance à se laisser emporter par la fatigue.
On habite un pays ou l'on a tendance a ne plus contrôler ses pulsions.

On habite un pays ou l’on a tendance à toujours se remettre en question.

On habite un pays ou l’on a tendance à toujours consommer.

On habite un pays ou l’on a tendance à faire semblant.

On habite un pays ou l’on a tendance à être fliqué.

On habite un pays ou l’on a tendance a toujours vouloir en rajouter plus.

Pour ne pas oublier que la création nous habite l’esprit.

Pour ne pas oublier que la musique adoucit les mœurs.

Pour ne pas oublier que la lecture entretien notre conscience.

Pour ne pas oublier que le cinéma nous embarque.

Pour ne pas oublier que le cliché photographique nous émeut

Pour ne pas oublier que la passion nous anime.
Pour ne pas oublier que l'on peut donner vie.
Pour ne pas oublier qu’un enfant nous fait sourire.

Pour ne pas oublier que l’autre nous est très proche.

Pour ne pas oublier que marcher c’est aller plus loin.

Pour ne pas oublier que respirer, c’est vivre.

Dans cette tendance qui m’habite l’esprit, je n’oublie pas ma condition humaine. 
Etre heureuse ou ne pas l’être.

Profiter de l’instant présent.

Appréhender la mort à chaque instant.

Croire en mon oxygène vitale.

Souffle rebondissant jour après jour.


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