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Casa grise, casa triste

Publié le 01 août 2010 par Espritvagabond
Très court billet, cette fois-ci, j'ai peu de temps et une connexion erratique et lente.
Je suis bien rendu à Casablanca, une ville qui détonne complètement avec l'idée vaguement romantique que l'on peut s'en faire si on est amateur de cinéma.
Casa, d'abord, c'est gris. Je suis arrivé un dimanche, alors plusieurs commerces sont fermés et la ville est au ralenti. Un épais smog recouvre la ville, et c'Est ma première journée nuageuse des six-sept dernières semaines, alors c'est très gris comme ambiance.
Mais ce qui surprend et attriste à casa, c'est à quelle point cette ville devait être belle dans le passé. Les édifices et rues de sa medina sont plutôt typiques, mais incroyablement déglingues, et son quartier colonial français montre une grandeur passé qui devait être splendide, mais qui, des décennies de semi-abandon et de non entretien plus tard démontre surtout un état de délabrement d'une incroyable tristesse.
Comme j'ai des ressources limitées, j'ai "compacté" des photos en trois collages thématiques.
Casa grise, casa triste
Cet ensemble montre une partie des édifices coloniaux qui devaient faire, à son apogée, la grandeur et la beauté de Casablanca.
Casa grise, casa triste
Le présent de Casa est tout autre, car s'il y a bien les vieux édifices coloniaux qui ont retenu un peu de leur grandeur passé, il y a aussi les édifices quelconques, les plazas sales et délabrées et les endroits semi abandonnés.
Casa grise, casa triste
Sinon, quelques grands édifices en meilleur état retiennent l'attention, surtout sur les grandes places, mais l'ensemble est éparpillé, et les places manquent d'âme et de chaleur.
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Demain matin, je vais accueillir Suze et quelques autres coopérants de Ouagadougou à l'aéroport. Après l'aéroport, une visite obligée par le Rick's café bouclera mon passage dans le Casablanca de mon imaginaire. Puis après-demain, départ pour Marrakech. Tanger avait un rythme contemporain et une ambiance internationale, et semblait encore s'accrocher à ses influences européennes. Si Casa semble bien avoir laissé ces influences dans un lointain passé, et que ses vieux hôtels et son accès internet erratique donnent une image réaliste de ce qui s'en vient, ce billet sera bien le dernier pour un bout.
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À suivre... fin août début septembre.
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