Magazine Asie
Korbjitti nous convie à un voyage en Thaïlande pour assister à la chute de Fak
Fak c'est l'homme à tout faire du temple de son village.
Mais pour son plus grand malheur, le pauvre Fak "héritera" à la mort de son père d'une belle-mère un peu fofolle qui a la gênante habitude de montrer ses fesses ou sa poitrine à qui mieux mieux.
De là à ce qu'on dise que Fak couche avec sa belle-mère, il n'y a qu'un pas que les villageois auront tôt fait de franchir.
C'en est fini de la renommée de Fak qui sombrera peu à peu dans la déchéance et se noiera dans l'alcool.
C'est cette longue descente aux enfers que raconte ce roman. Et c'est précisément cette lenteur qu'on peut lui reprocher : pas de surprise dans cette longue contemplation de la chute de Fak
Il n'en reste pas moins une savoureuse et instructive description des mœurs et coutumes de ce village thaïlandais : la rentrée des classes, les fêtes, les crémations funéraires, jusqu'à l'arrivée de la fée électricité.
Quand l'individuel et le social ne font qu'un, quand tout tourne autour du / Wat/Description d’une certaine société de campagne encore active à ce jour, Ders Fak, il en existe encore de nos jours, j’en ai rencontré un lors d’une cérémonie de crémation, il y à assisté, à reçu des subsides et vêtements puis, a suivit le cortège jusqu’au moment ou il s’est éclipsé discrètement par un sentier latéral.
Je n’aurais pas lu le livre je n’y aurais pas prêté attention.