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"Sing It Again, Ray" Or "Home Plate" // 2 35o ooo tlsp.
Voilà un épisode qui m'a fait beaucoup rire à de nombreuses reprises. On était loin de l'émotion de la semaine dernière, mais ça me va aussi. La scène où Ron péte un plomb au petit-déjeuner sous les yeux éberlués de sa belle-mère était anthologique ! Il voulait juste sa "fucking" omelette quoi. Depuis le départ, ce personnage n'a pas grand intérêt mais s'il pouvait avoir ce genre d'accès de rage de temps en temps, son utilité serait prouvée (et approuvée). Son désir d'enfant et le quiproquo qui s'en suit m'ont amusés. Ca pourrait vraiment être facile et bas de gamme si ce n'était pas aussi bien écrit et s'il n'y avait pas une cohérence d'ensemble. Pendant ce temps-là, on commence à comprendre que Lenore a pris un pouvoir énorme dans les vies de Jessica, Tanya et Ray. Elle connaît leurs secrets et peut les faire chanter ou les manipuler à sa guise, si elle le souhaite. Nulle doute qu'elle s'en servira en temps voulu ! J'aimerais assez que Jessica découvre la nouvelle activité de son ex-mari avant la fin de la saison quand même. Il ne faudrait pas que ça devienne une finalité, le fait qu'elle le découvre. Ce n'est pas si important. Pour revenir sur les moments marrants de l'épisode, grand oui à la scène de cul très originale où la cliente de Ray lui demande de la prendre par derrière (jusque là, tout va bien) en lui chantant "Happy Birthday To You" ad lib. Du grand n'importe quoi qui m'a fait penser aux délires passés de Sex & The City. Samantha aurait pu nous faire ce coup-là ! Ca fait forcément mieux passer l'idée de vieillir...
La personnalité de Damon continue d'être explorée et on entame un rapprochement encore plus poussé entre Tanya et lui. Je pense vraiment que ça va se finir au lit. Peut-être dès le prochain épisode d'ailleurs ! On ne l'a pas vue le raccompagner ! Non mais plus sérieusement, ces deux-là étaient fait, si ce n'est pour être ensemble, en tous cas pour se rencontrer. Ils sont tous les deux laids, bizarres et paumés. Il y a forcément quelque chose à faire de leurs détresses respectives. Le poème très fleuri de Tanya, intitulé "Phallus", m'a bien fait rire. C'était totalement ridicule dans le fond mais touchant au final. Comme toujours quand elle entreprend quelque chose. C'est la même chose quand elle essaye de rattraper un papier sur un tapis roulant. Forcément, ça dérape... Bref, "I Can't Be Fucked 'Cos I'm Already Fucked", yeah !
// Bilan // Hung prend parfois des airs de Sex & The City mais avec des moches, mal fringués et qui n'habitent pas New York. Ca me plait, en fait. Voilà ce qu'il reste quand on enlève les paillettes.