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Masse monétaire Euro Juillet 2010

Publié le 03 août 2010 par Galuel
Après un petit tour à Créon où j'ai joué le désormais fameux tournoi international d'échecs (où Laurent Fressinet himself s'est autrefois distingué), il est temps de passer aux choses un peu plus sérieuses (à regrets), et de se mettre à jour des publications mensuelles de la Banque Centrale Européenne concernant la masse monétaire M3.
Masse monétaire Euro Juillet 2010 Le taux de croissance de M3 est toujours proche de 0, mais semble repartir difficilement vers le haut. On ne peut pas encore parler de "reprise" il faudra pour cela que M3 atteigne le taux de croisière long terme normal, de 5% / an (et on ne saurait trop déconseiller de prendre donc des prêts ou des engagements, qui devraient être théoriquement illégaux, à des taux d'intérêts supérieurs à 5% / an).
Il n'est jamais superflu de rappeler le fondamental. Dans un système monétaire tel que celui qui nous est imposé, toute la monnaie en circulation représente de la dette (dette des Etats, des entreprises, des Banques), créée par effet de levier. Si la croissance des dettes émises (donc de la monnaie totale en circulation), est inférieure au taux d'intérêt moyen dans une zone quelconque de l'économie, alors cette dette est MECANIQUEMENT irremboursable, et les faillites sont forcées, quelle que soit la réalité économique sous-jacente, puisqu'il faut rembourser des euros artificiellement créés ou pas, ici ou là, de façon totalement imprévisible et arbitraire (sur une notion de valeur unilatéralement et arbitrairement décidée par la sphère bancaire, en totale contradiction avec le droit constitutionnel).
Ce n'est donc pas tant l'économie qui est imprévisible, que le système monétaire lui même, qui créant l'incertitude totale quant à la possibilité mécanique de pouvoir rembourser les dettes contractées, crée la crainte économique, l'absence d'investissement, la répression, la récession, l'esclavage consécutif à l'assujétissement des citoyens à une impossibilité forcée de rembourser une monnaie dette artificiellement créée, et qui lui est imposée dans une totale absence de choix démocratique.
Le pouvoir est dans ce système aux mains des décideurs du système monétaire, et certainement pas au niveau des politiques. Vous pouvez lire à ce sujet le peu d'information qui filtre des accords de Bâle III en cours de négociation, et qui ne font l'objet d'aucun suivi ni politique ni médiatique.
La seule chose dont on peut être sûr, c'est que le pouvoir de création monétaire ne prévoit pas d'être changé de son mode d'émission centralisé, en mode d'émission symétrique acentré. Toute l'économie étant mécaniquement dépendante de la création monétaire, une monnaie centrée donnera une économie centrée, tout comme un minitel est fondamentalement différent d'internet du fait des protocoles permettant la symétrie ou pas des échanges de production.

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