Saison 2, Episode 5 sur 23
Diffusion vo : FOX – 6 novembre 2009
Diffusions vf : la Une – 28 juillet 2010, TF1
Broyles avec l’aide d’Olivia, chasse un fantôme de son passé dans un hôpital.
Ne perdons pas les bonnes habitudes et démarrons de suite par le mystère de l’épisode : où est ce satané chauve ? Je ne pensais même pas à le chercher quand je me suis dis « tiens, au fait, il y a le chauve à chercher » et paf, à ce moment là, je le vois à droite de l’écran avec son beau chapeau noir à l’aéroport quand Broyles téléphone à Olivia. Les hasards font quand même bien les choses parfois.
Malheureusement, l’ayant trouvé, il ne me reste plus grand chose pour me passionner envers cet épisode. Le problème n’est pas vraiment l’histoire. Celle-ci reste fort classique, un bon loner des familles qu’on pourrait retrouver dans n’importe quelle série anthologique, de la quatrième dimension à X-Files voire même Supernatural. Un cosmonaute possédé par une entité alien, on a vu plus original quand même. Tout le déroulement s’avère archi classique, y compris du coté du frère très attentif qui sacrifie sa vie pour protéger l’autre malgré qu’il ait conscience que celui-ci n’est plus la personne qu’il a connu. On peut remplacé le frère par le mari et on a d’autres histoires dans le même genre, vues au ciné et en télé. Et Fringe exploite cette histoire non originale, sans originalité, se permettant même des belles bourdes du style du ventilo qui réduit en cendres le frère mais pas le téléphone lourd qu’il tient à la main.
En fait, le problème vient plus de Broyles. Je n’ai rien contre ce brave Phillipe sauf que je m’en tape totalement de lui. Il ne serait pas là, je ne remarquerais même pas son absence. Et là, bonne idée, les scénaristes cherchent à le développer un peu. Sauf que c’est là aussi de l’archi classique que même un aveugle de naissance a déjà vu avec ce brave homme des forces du bien qui sacrifie sa famille pour son travail et qui est hanté par une affaire non résolue. Pitié tuez-moi ! Si c’est pour le développer comme ça, autant supprimer son rôle et faire quelques économies.
Sinon, il parait que Peter était dans l’épisode. Si, si, je vous le jure ! Il y était. Je sais, ça vous parait incroyable mais il y était bien et encore heureux, sinon Olivia poireauterait encore au téléphone après le vent que lui a mis Walter.
Il reste un dernier truc qui m’a fait rigoler mais plus en raison du contexte que de l’épisode, c’est la fin avec Broyles qui apprend que le cosmonaute a ressucité et se retrouve donc à nouveau dans l’espace histoire de ne plus l’avoir sur Terre. Et cela est annoncé par l’acteur qui a passé un paquet de saisons avec un alien dans le crâne dans Stargate SG1. La magie des castings canadiens …
L’épisode ne possède pas de défaut particulier dans son écriture. C’est juste que l’histoire a été vue 12 milliards de fois et que Fringe n’y amène pas la moindre variante d’originalité (et ils en avaient conscience puisque le glyph code de l’épisode est DEJAVU). Même les acteurs semblent s’emmerder dans cet épisode. Et bien, ils ne sont pas seuls, je me suis aussi emmerdé devant cet épisode.