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Henri II son agonie du 30 juin jusqu'au 10 juillet 1559

Publié le 03 août 2010 par Junior2804
Henri II  son agonie du 30 juin jusqu'au 10 juillet 1559
Analyse de l’image :
La Mort de Henri II le 10 juillet 1559.
Après le tournoi où il a été blessé à mort, le roi agonise sur sont lit
entouré de la reine et du connétable, tandis qu’Ambroise Paré
et André Vésale, ces deux médecins les plus célèbres du temps, discutent
de son cas devant une table où sont disposés instruments et médecines.
Une fenêtre est ouverte.
Henri II organise un tournoi
Le 30 juin 1559, le roi de France Henri II organise un tournoi
(jeu qui permet de s'entraîner), devant l'hôtel des Tournelles
(près de l'actuelle place des Vosges), en l’honneur de deux
mariages - celui de la sœur du roi Henri II, Marguerite avec
Emmanuel-Philibert - duc de Savoie -, et celui d'Élisabeth
sa fille avec Philippe II d'Espagne - conclus quelques semaines
plus tôt au Traité de Château-Cambrésis (3 avril 1559).
Henri II, bien que de constitution très robuste et habituellement
fort adroit aux exercices des armes, est grièvement blessé
à la tête, le 30 juin 1559, par la lance du comte Gabriel
de Montgomery qui pénètre à travers la visière du casque
du roi : "Un gros éclat frappa le front au-dessous du sourcil
droit et déchirant la chair, vient s'enfoncer dans un coin
de l'œil gauche; plusieurs fragments percèrent l'œil même
l'os frontal ne fut pas touché…". Après avoir lavé la plaie au blanc d'œuf,
les médecins administrent au roi une potion faite de rhubarbe et de camomille
Les meilleurs chirurgiens sont requis pour traiter le souverain.
Paré et Vésale au chevet du roi
Vésale et Paré se sont vraisemblablement rencontrés et concertés
au chevet du roi Henri II. Vésale était Médecin de Philippe II
Paré était Chirurgien ordinaire de Henri II. Deux bonnes raisons
pour que chacun soit présent à l'occasion du tragique tournoi.
• Ambroise Paré, qui était un des quatorze chirurgiens-valets de
chambre ordinaire du roi Henri II était donc sans doute présent.
Détail macabre rapporté par Jean Chapelain, premier médecin du roi
ne sachant trop comment enlever l'éclat de bois sans trop de
dommages, les médecins et chirurgiens royaux s'exercent sur des têtes
de quatre condamnés à mort décapités plus tôt que prévu, qui se voient
infliger une blessure de même nature que celle du roi pour guider
es chirurgiens dans la voie du traitement.

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