Je vous ai négligés. Je plaide coupable. J'étais victime du syndrome de la page blanche. Pire, de la vie blanche, même si en vrai elle était plutôt noire. Envie de rien. Ou plutôt, de tout. C'est comme être paralysés alors qu'on rêve de courir. Insupportable. Aliénant.Mais le soleil se lève et se lèvera toujours, jusqu'à la fin des temps.
J'ai abattu mes murs pour y construire des grandes fenêtres. La lumière entre, à présent. D'attendre je n'ai plus le temps. Ni la patience. Je dépoussière. Je trie. Je pose de nouveaux repères. Je mets de nouvelles couleurs.N'est-il pas curieusement symbolique que de revenir à la vie en plein milieu du printemps?