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Crocodile TV

Publié le 08 août 2010 par Ladytelephagy

08 août 2010

Crocodile TV

Pfff. Encore un post. Que voulez-vous que je vous raconte ? Que j'ai regardé le pilote de Wallander ? Même pas, j'ai pas encore eu le temps d'ouvrir mon coffret flambant neuf. Que j'ai cagoulé les sous-titres du deuxième épisode de GOLD ? Même tarif, pas eu le temps. Que j'ai fait du tri dans mes cagoules et que j'ai retrouvé des perles ? Le temps manque, une fois de plus. Alors voilà, j'ai rien à vous dire.
Le dimanche, c'est comme ça, j'ai rien à raconter. J'ai l'impression de n'avoir rien fait de ma semaine et pourtant la suivante est à deux doigts de commencer. C'est rageant.

Évidemment, que je déconne ! Évidemment que j'ai des trucs à vous raconter ! Plein !
D'ailleurs si vous manquez de lecture, pas de problème, ça doit pouvoir se trouver. Tenez, connaissez-vous la télévision australienne ? Je vous avoue que même si j'avais déjà vu des séries australiennes, je n'en savais pas grand'chose. Eh bien voilà, l'erreur est réparée.

Australie_KoalaTV

God save the Queensland : la télévision australienne pour les nuls

Mais c'est justement ça, le problème. C'est la reconnaissance de la fiction australienne. Confinée à deux sortes de public (ceux qui regardent Brigade des Mers en milieu de journée, et ceux qui se délectent d'un Underbelly certainement pas grand public), extrêmement restreints et assez peu causants, la fiction australienne peine à exister.
Alors qu'elle est anglophone, damn it !

Que la fiction philippine manque d'exposition, c'est dommage mais sous un certain angle ça se conçoit. Qui s'intéresse à ce qui se passe dans les Philippines en règle générale ? Personne. La moitié de la population est probablement convaincue qu'il n'y a même pas l'électricité là-bas. Mais l'Australie ?
D'accord, il y a une partie de l'explication à ce problème qui est probablement géographique. Mais ça n'explique pas tout. Notamment depuis qu'internet s'en est mêlé et que la géographie devient, quelque part, toute relative. Une fiction en langue anglaise est une fiction en langue anglaise, point barre. Comment ça se fait qu'elle ait tellement de mal à être aussi visible que, mettons, la fiction britannique ?

C'est visiblement un problème récurrent de son histoire, écrasée qu'elle est par la fiction américaine et la fiction anglaise. Pourtant, quand on approche un peu le nez et qu'on essaye d'y regarder de plus près, on s'aperçoit que si les séries australiennes ont certainement pris quelques idées chez leurs cousines, elles ont développé une personnalité propre. S'il fallait la rapprocher de la production d'un autre pays, la fiction australienne aurait plutôt un lien de parenté marqué avec le Canada. Ces deux pays ont un vrai public, un vrai vivier de talents... et un vrai problème pour exister.
Sur les sites de cagoulage que je pratique (alors après, c'est ptet pas les bons), les séries australiennes semblent s'y faire petites. Il faut vraiment bien regarder pour s'apercevoir qu'elles sont là, en effet. Mais l'offre est plus grande (et accompagnée de plus d'effets d'annonce et de promotion) pour les États-Unis et la Grande-Bretagne. C'est à n'y rien comprendre.

Et c'est tragique. Il se passe pourtant des choses, en Australie. On y trouve des soaps terre-à-terre, où on s'éloigne de la vie des riches (ou disons, des classes aisées) pour s'intéresser au tout-venant. On y trouve des séries dures et violentes. On y trouve des séries policières, beaucoup (bon, là je vous avoue, je passe mon tour, d'ailleurs ce sera le sujet d'un post prochain). Et puis on trouve des séries dramatiques à la sensibilité à fleur de peau, avec quelque chose d'à la fois franc dans le regard, mais tendre dans la démarche. Il y a quelque chose qui me plait bien, dans les séries australiennes, quelque chose de sincère et authentique.

C'est aussi pour ça que j'ai légèrement pimpé Spirited sur la fin de mon article. Si je peux donner un coup de main, c'est tant mieux. J'ai vu le trailer de cette série (lorsque j'ai fait la news sur le Roma Fiction Fest) et je peux vous garantir que ça m'a vraiment captivée de suite. Mais pourquoi personne ne m'a parlé de Spirited avant ? Pourquoi personne ne m'a parlé de Love My Way avant ? Je sais pas, est-ce que je ne fréquente pas les bons "blogs à review" qui en parlent ? Est-ce que je suis passée à côté des news ? C'est presque plus facile de trouver des news sur l'Asie ou l'Afrique du Sud que sur l'Australie (pour moi, en tous cas, après, bon... je sais).
J'ai l'impression d'avoir affaire au parent pauvre de la télévision anglophone, c'est triste...

C'est triste, mais pas insoluble. Et j'ai bien en tête de surmonter ma phobie des accents exotiques (comprendre : non-américains) pour y remédier à mon niveau. Franchement, je vais vous dire : une entreprise folle en plus ou en moins... d'façon j'ai toujours pas trouvé les sous-titres du deuxième épisode de Naznaczony, alors ça m'occupera.

Sérieusement, à part Hartley, vous vous rappelez avoir vu combien de séries australiennes dans votre vie ?

Brigade des Mers, GOLD, Hartley coeurs à vif, Love My Way, Naznaczony, Spirited, Underbelly, Wallander


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