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Pour vous j'ai testé... Assassin's Creed

Publié le 19 décembre 2007 par Vincent Gache

Et non, je ne suis pas mort!
Alors certe, ca faisait longtemps depuis le dernier article, mais je suis toujours la pour vous tester les dernières merveilles du moment!
En l'occurence, ce sera Assassin's Creed pour aujourd'hui. Le jeu à beau être sorti depuis un mois sur PS3 et Xbox 360, il s'est tout de même vendu à plus d'un million d'éxemplaires, et ne devrait plus trop tarder à arriver sur PC.
C'est donc un test en bonne et due forme de la version Xbox 360 que je vous propose de découvrir, suivez-le guide pour un voyage au moyen-âge! (Woooo la rime...)

Tout d'abord, qu'est-ce qu'Assassin's Creed?
A la vue des premiers trailers il y a quelques temps, le jeu ne me disait pas grand chose, encore un enième pseudo jeu d'infiltration, se déroulant au moyen age, mais dont on ne savait rien.
Virent ensuite les première vidéo de gameplay, mais je n'était toujours pas convaincu, des combats étranges, un jeu mollasson, beau certe, mais bof tout de même.
Puis le jeu débarquat le 15 novembre, les tests suivirent, et les bonnes notes également, puis cette pub avec pour thème musical Teardrop de Massive Attack... tout cela me donna finalement envie du jeu... et pour cause, le jeu est bon, pas dénué de défauts, mais très bon tout de même, et nous allons voir pourquoi (après avoir racconté ma life).

-Réalisation-
La première chose qui saute aux yeux... MON DIEU QUE C'EST BEAU!
Les textures sont très détaillées, les décors grandioses et parfaitement éclairés, les rues sont peuplées d'innombrables citoyens, les effets graphiques rendent bien sans être trop présents et envahissants, la modèlisation est excellente (pour ce qui est des personnages principaux tout du moins), les villes ont toutes leurs propre identitée graphique, en bref, c'est une véritable claque.
Revers de la médaille, la console de Microsoft semble tout de même avoir du mal par moments, et parrait-il que le framerate de la version PS3 souffre encore plus de cela (à confirmer).
Coté sonore, l'ambiance des villes est très bien retranscrite, les passants parlent, discutent entre eux, les marchands vendent leurs produits, les prêcheurs de bonnes paroles font leurs speechs dans les rues, les gardes vous préviennent/menacent et tentent de vous déstabiliser pendant les combats (mention au "Tu ne le sais peut-être pas, mais tu es déjà vaincu" en référence à Ken le Survivant surement), et par dessus tout, la VF n'est pas trop mauvaise pour une fois.
En bref, à tout les niveaux, c'est vivant et ca fourmille de détails, et ce n'est pas pour nous déplaire.

-Scénario-
Vous m'excuserez pour ce test un peu décousu dans sa forme, mais le jeu est tellement vaste et excellent qu'il est difficile de savoir par quel bout s'y prendre.
Et justement, pour ce morceau la je ne sais pas comment en traiter, car le jeu regorge de surprises scénaristiques qu'il me serait triste de vous spoiler.
Pour ceux qui y tiennent, je vous invite à lire le paragraphe qui suit, sinon, passez votre chemin au prochain paragraphe :
(Spoiler)
Le jeu débute dans une sorte d'univers moyen-ageux, avec une brume bleuté remplie de bout de code en langage informatique et autres joyeusetés de ce genre.
Première réaction, WTF??? Après quelques minutes de jeu et un petit dialogue entre des voix très peu audibles, vous vous réveillez dans une sorte de machine dans une pièce avec un style très actuel voir futuriste : vous êtes dans un laboratoire de la société Abstergo, qui vous a capturé pour une tâche vitale pour l'humanité (ou pas?). Quelle est-elle, je vous laisse le soin de le découvrir, mais sachez qu'en faite le héros que vous controllez, Altaïr, n'est autre que l'ancêtre de la personne qui se réveille dans le labo, Desmond Miles. Voila la grande découverte des premières minutes de jeu , et sachez que ceci n'est que le commencement d'une intrigue assez bien foutue qui mèle habillement passé et futur. Seul bémol, la fin du jeu laisse sur sa faim (ahah, je l'adore celle-la) et fait franchement envie au joueur d'avoir la suite entre les mains.
(Fin du spoiler)

-Gameplay-
Le jeu est très facile à prendre en main, les commandes sont intuitives et très bien expliquées dans le tutoriel au début du jeu, un petit guide visuel reste en permanence à l'écran pour vous indiquer quel bouton correspond à quelle action (désactivable) et le système avec la gachette qui permet de réaliser des actions un peu plus violente est bien pensé pour combler le manque du nombre de touches des manettes.
En plus de ca, le jeu est très maniable et pardonne facilement les petites erreurs, la grande mobilité de la caméra y est pour quelque chose, d'autant plus qu'on peut à tout moment la recentrer sur le héros.
Et cela ne sera pas de trop pour pouvoir naviguer librement dans votre environnement, composé principalement de ruelles et de batisses. Notre petit Altaïr possède un don comparable à celui de Spiderman pour escalader très facilement les facades des batiments, ce qui donne l'occasion de voir des animations extremment bien foutues et laissant tout simplement sur le cul (le voir chopper une pierre ou autre corniche, quel bonheur...).
Les possibilités sont d'ailleurs assez nombreuse, on peut aisément naviguer entre les toits et la terre ferme, bousculer des passants, sauter sur des étales de marchands, taper des sprints, et j'en passe. La palme revient au saut de la foi, qui est tout simplement et définitivement très classe.
On peut aussi se déplacer plus calemement, pour éviter, par exemple, d'attirer l'attention et la colère des gardes. Vous pouvez ainsi marcher (et oui!), écarter les passants, vous dissimuler sur des bancs, dans des abris, au milieux des érudits, dérober des objets en toute finesse, et j'en passe et des meilleurs.
Cette panoplie de mouvements ne sera pas de trop pour vous permettre d'accomplir vos missions.
Tiens les missions, parlons-en : c'est la un des hics du jeu, celles-ci consistent à assassiner des personnes (non, serieux?), mais pour se faire, vous devrez d'abord réaliser une série d'enquêtes : espionnage, dérober un objet, accomplir une tâche pour un informateur, réaliser un interrogatoire, et c'est tout. Donc au cours du jeu et avant chaque assassinat, vous devrez réaliser au moins trois de ces enquêtes pour pouvoir mettre au point un plan pour assassiner votre cible dans les règles de l'art et c'est en général ce qui pousse le joueur à toutes les accomplir pour pouvoir planifier son assassinat au moindre détail.
A coté de ca, vous avez des missions annexes et facultatives : sauver des citoyens, et atteindre des point d'observation dans la ville... et c'est tout, et c'est bien peu! A force, cela devient lassant, mais l'envie de démeller l'intrigue vous pousse à le faire.
A coté de tout ca, il y a les combats. Pour ca, 4 types d'armes s'offrent à vous : les couteaux courts de lancé, l'épée, la lame secrète et les poings. Le système de combat est assez bien foutu, comme le reste de la maniabilité, et permet des enchainements assez spéctaculaires pour ce qui est des contres et des coups de grâce. Le tout est facilité par un système de lock permettant de choisir son adversaire en orientant le stick dans sa direction. La encore, un petit point noir, c'est limite trop facile en contre attaquant tout le temps ses adversaires, seuls les templiers proposants un minimum de challenge.

Pour conclure ce test, je ne saurais que trop vous le conseiller, le jeu mérite le détour et il ne faut pas rester sur l'effet rébarbatif des missions, vous passeriez à coté d'une intrigue intriguante (ah ah...) et d'une réalisation d'orfèvre, surtout que passées quelques heures de jeu, vous aurez grandement envie de savoir le fin mot de l'histoire d'un des meilleurs jeu de cette fin d'année 2007. Vivement la suite!


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