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85, c’est en pourcentage, le nombre d’auto-entrepreneurs qui sont encore en activité depuis l’apparition de ce régime ! Soit plus d’un an et demi.

Un belle statistique en somme. L’info se situe page 6 dans La Tribune du weekend. Je suis très content de pouvoir parler de ce sujet ce soir. L’auto-entreprenariat a été, je pense, une solution pour nombres de personnes pour arrondir les fins de mois. En tout cas pour les plus motivés. Il permet de cumuler un emploi tout en s’adonnant à une activité supplémentaire.

Toujours dans ce même article, on y trouve un diagramme en camembert qui nous révèle les principaux secteurs d’activités qui profitent de ce statut. On peut ainsi constater que seulement 36% des auto-entrepreneurs le sont à temps complet. Ce qui prouve que ce statut permet de s’intégrer efficacement dans une stratégie de cumul.

Parmi les 64% restants, on trouve des salariés (28%), des retraités (19%), des chômeurs (12%), des fonctionnaires (3%) et des étudiants (2%).  Autant dire, que tout le monde peut en profiter. Enfin, je ne suis pas assez expert pour en parler, mais ça m’en a tout l’air.

D’ailleurs, pour les personnes qui seraient intéressées en lisant cet article, vous pouvez trouver toutes les informations utiles sur le Portail officiel des Auto-Entrepreneurs.

Pour en revenir à cet article de La Tribune, on a l’impression d’avoir une solution miracle. Mais il ya quand même une fausse note. En effet, cette dernière nous révèle que 8% des auto-entrepreneurs, soit presque 1 auto-entreprise sur 10 aurait été créée sous la contrainte… Un statut qui se révèle donc être sous l’emprise de certains patrons qui refusent de conserver des employés et qui n’ont eu d’autres choix que de passer sous ce régime.

Ces patrons peuvent ainsi profiter cette « main-d’oeuvre taillable et corvéable« .

Il faut donc faire très attention car l’on pourrait s’attendre à retrouver ce régime comme critères d’embauche.

Dans l’ensemble, à part cette ombre au tableau, le statut d’auto-entrepreneur est une excellente opportunité qu’il faut saisir. Il permet de se lancer sans crainte, grâce au fait de pouvoir le cumuler avec un autre emploi, dans un secteur d’activité. Et pourquoi pas, par la suite, de modifier ce statut afin de se développer.

Si vous avez été ou si vous êtes auto-entrepreneur et que vous venez de lire mon billet, n’hésitez pas à laisser vos remarques.

Pour les autres, à bientôt !

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