Magazine Jeux de hasard

Qu’apporte la libéralisation des marchés de jeux?

Publié le 10 août 2010 par Cas77gr0

L’ouverture des marchés de jeux en ligne et la fin des monopoles d’Etat en faveur de la libre concurrence sont des gains dont on se réjouit énormément. La réglementation du marché français et le développement des affaires dans ce secteur s’inscrivent exactement dans les dernières tendances.

Les consommateurs français, les firmes de relations publiques, les éditeurs de presse écrite, les télévisions et les sociétés d’Internet, tous se frottent les mains à l’idée d’une nouvelle vague d’investissements, qui seront du moins très prolifiques pour le domaine de la publicité.

« La libéralisation des marchés, pareillement à ce qui s’est passé avec les télécommunications et l’énergie, créent toujours de nouvelles activités, car on gagne des parts de marché à l’aide de la publicité. Les sociétés existantes (les ex-monopoles) défendront les leurs et c’est une chose positive dans une économie de marché. L’industrie des jeux en ligne fonctionnera dans un tel environnement », a déclaré Stéphane Martin, chef de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité – ARPP.
Les nouveaux arrivants, des entreprises comme BetClic, Bwin, Eurosportbet, Unibet, Winamax, Chiligaming, ainsi que les titulaires la Française des Jeux (FDJ) et le Pari Mutuel Urbain (PMU), tous ont été en alerte pour avoir les demandes prêtes le grand jour de la légalisation. Unibet est le seul des ceux énumérés à être refusé. La société a alors décidé d’entrer sur le marché via un partenariat en marque blanche avec France Pari, pas encore lancé à ce moment.

Fin juin 2010, une autre série de licences ont été attribuées aux opérateurs et aux plateformes de logiciels, y compris PokerStars et PartyGaming, pour son réseau PartyPoker.fr et ses marques de paris sportifs PartyBets et Gamebookers.

Bien sûr, les connaisseurs savent qu’à l’exception d’Eurosportbet, les opérateurs mentionnés ci-dessous ne sont pas du tout « nouveaux ». Ils sont présents en France depuis des années, mais à de divers niveaux. Par exemple, un opérateur comme Chiligaming, qui acceptait les paris des joueurs français, a peu investi dans la publicité et le sponsoring en France par rapport à un opérateur tel que Winamax.

En même temps, certains opérateurs ont été plus respectueux du nouveau régime que les autres. On n’a qu’à regarder les fermetures de comptes client demandées par ARJEL, le transfert des comptes existants à des sites agrées à l’étranger, les exigences de transparence quant aux propriétaires des sites demandant une licence et la publicité de portails « .com » en plus de ceux « .fr ».


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine