Il paraît que le 11 août est le jour le plus chiant de l'année, du moins dans les médias. Pas d'actu, tout le monde est en vacances. Même les députés ne sont plus en séance pour voter en catimini des lois sur la retraite des jeunes. Les journaux courent après le moindre chien écrasé, même si un chien écrasé ne court plus très vite en réalité. Ni les journaux, d'ailleurs.
Il subsite néanmoins quelque activité à Châteauroux, que je m'en vais vous exposer sous la forme d'un petit rébus, façon "jeux de l'été".
Avant
AprèsMon premier est un pâté de maison entier qui vient d'être démoli quelques semaines à peine après le départ de ses derniers occupants. Je vous le situe un peu : nous sommes chemin de Chambon, à Bitray, derrière le lotissement des maisons plates canadiennes, juste avant le stade Louis Studer. Pendant ce temps-là, à l'autre bout du même chemin de Chambon, un énorme bâtiment, vide depuis dix ans, sert de squat à tous les rats du quartier (si ce n'est pas pire), de terrain d'exercice aux pompiers de Châteauroux et de défouloir aux cailleras désoeuvrées, mais résiste encore et toujours aux marteaux du démolisseur qui n'a pas daigné faire de détour, fût-ce pour l'admirer...
Mon second est un joli coin de verdure, de campagne devrais-je dire, qui s'étend entre le lotissement précédemment cité et l'Indre, des champs, des jardins ouvriers, des arbres, un coin tranquille qui a subi hier matin 10 août, un début d'incendie. Quelques cailleras en goguette ? Pas si sûr, il est rare que les d'jeunz excités trainent dans les champs à 7h et demie du matin. J'ai connu assez d'ados pour pouvoir affirmer qu'à cette heure-là, pour eux, c'est un peu le milieu de la nuit. Qui donc alors pourrait s'amuser à craquer une, non, plusieurs allumettes à cette heure indécemment matinale d'un paisible mois d'août ?
Mon troisième (mince y'a un troisième, je vais me faire trucider, j'aurais dû écrire deuxième et pas second, mais finalement, je fais ce que je veux, c'est mon blog, naméo) est une rumeur de projet d'éco-quartier. Des maisons écolo qui afin d'exister nécessiteraient évidemment l'éradication d'un coin de nature, alors que la ville regorge de friches industrielles toutes plus moches mais apparemment indispensables les unes que les autres. Evidemment, pas facile de construire un éco-quartier sur des déchets toxiques... dommage il était question pourtant d'utiliser le site des "100 000 chemises,", (si si , c'était en février 2007, à lire ICI et Là). Cela ne semble plus d'actualité.Et mon tout, mon tout ne serait-il pas tout simplement une petite, oh toute petite, spéculation immobilière ? hmmm ? une de plus. On dit, mais ce sont sans doute de mauvaises langues, que souvent, dans le sud, quand ça crame comme ça en pleine brousse, c'est parce qu'un maniaque de la pelle mécanique a une idée lucrative derrière la tête.
Il est vrai que la belle cité de Châteauroux ne manque pas de projets immobiliers. Faudrait juste songer à procurer un travail décent aux simples pigeons qui sont supposés acheter...